Syrie : la Russie et la Chine font bloc derrière Assad

Alors que les combats font rage dans le nord-ouest de la Syrie et que des milliers de personnes sont obligées de quitter la zone, le Conseil de Sécurité de l’ONU est divisé sur ce dossier. Les membres de cette instance peinent à accorder leur violon sur ce dossier qui défraie la chronique. En effet, à la faveur d’une rencontre plutôt houleuse tenue à huit clos, la Russie et la Chine se sont opposées à une déclaration de cessez-le feu dans le nord-ouest de la Syrie.

« Il n’y a pas de déclaration »

Selon certaines confidences qui ont été faites par des diplomates, la tension était vive à cette réunion. Moscou a ouvertement accusé les pays occidentaux de ne pas connaître sa position. Soutenue par la Chine, la Russie a ainsi bloqué un texte qui devrait appeler à l’arrêt des hostilités dans la région d’Idlib. « Il n’y a pas de déclaration », « cela n’a pas été possible », a par la suite confirmé l’ambassadeur belge Marc Pecsteen de Buytswerve, président en exercice du Conseil de sécurité en février.

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La situation pourrait dégénérer selon l’émissaire de l’ONU

 Le diplomate russe à l’ONU avait quelques heures plus tôt lors de la réunion publique invité les uns et les autres à cesser de jouer aux victimes. En direction des occidentaux, il indique qu’ils ne « devraient plus protéger les groupes terroristes ». Pendant ce temps, le risque de montée de la violence dans cette partie de la Syrie est grand selon l’émissaire de l’ONU dans le pays.

 Entre la Russie et la Turquie le ton continue de monter sur ce sujet. Soutenues par Moscou les forces Assad poursuivent leurs offensives. Plusieurs milliers de personnes sont obligées de fuir la région d’Idlib pour se mettre à l’abri des violences.

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