Mark Zuckerberg isolé après la décision de Snapchat contre Trump

L’activité du président américain sur les réseaux sociaux donne visiblement du fils à retordre aux patrons de ces structures. Les écrits de Donald Trump créent même des divergences entre les employés de Facebook et leur patron d’une part et entre les responsables des autres structures gérant d’autres réseaux sociaux. C’est le cas de Mark Zuckerberg qui est de plus en plus isolé par rapport aux autres. En effet, après le réseau social de l’oiseau bleu, c’est au tour de Snapchat de prendre des mesures contre l’actuel locataire de la Maison Blanche.

« Incitation à la violence raciale en Amérique »

De façon assez claire, le PDG de Snapchat indique que sa structure ne diffusera plus les contenus du président des Etats-Unis dans son onglet Discover. Il accuse notamment le président américain d’inciter à la violence raciale. «Nous ne pouvons simplement pas promouvoir des comptes qui sont liés à des gens incitant à la violence raciale en Amérique, qu’ils le fassent sur notre plateforme ou ailleurs », a laissé lire Evan Spiegel dans une correspondance qu’il a adressée à ses employés au cours du week-end écoulé.

Publicité

Mark Zuckerberg prône la liberté d’expression

  Cette correspondance a également été publiée sur le site de l’entreprise californienne mercredi. Cette décision du patron de Snapchat fait en effet suite à la publication du milliardaire républicain suite aux manifestations à la Maison Blanche. Il déclarait notamment qu’il aurait dû envoyer «les chiens les plus féroces et les armes les plus menaçantes que j’ai jamais vus » si les manifestants étaient allés loin.

Pour l’heure, seul le réseau social de Mark Zuckerberg n’a pris des dispositions face à tous ces écrits de Donald Trump dans un contexte de mouvement de protestation sociale. Le réseau social de l’oiseau bleu n’a pas hésité à signaler un tweet du président américain quelques jours plus tôt. Il a notamment bloqué tout « retweet » ou «like » de la publication : « Quand les pillages commencent, les tirs démarrent ». Pour l’instant, sur la bannière de la liberté d’expression, Mark Zuckerberg se cache pour ne mener aucune action sur son réseau social.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité