A quelques mois des élections de 2011, le cercle de famille de l’Union fait la nation s’élargit. Hier, elle a reçu le soutien sans faille des conseillers indépendants qui font baver toutes les formations politiques dans la commune de Sèmè-Podji aux dernières élections communales. Le mariage entre l’opposition radicale et ce groupe politique a été célébré avec faste à Djeffa en présence de leurs militants venus de toutes les localités de la commune de Sèmè-Podji.
Les députés Eric Houndété, Timothée Gbèdiga (natif de la zone) et Raphaël Akotègnon étaient les représentants de l’Union fait la nation venus saluer le choix des conseillers communaux Jonas Gbènamèto, Daniel Houessou et Louis Setcho sans oublier leur homologue Christophe Noumagnan, ayant démissionné du camp des Forces cauris pour un Bénin émergent pour rejoindre officiellement l’opposition. Le siège du mouvement ‘’Alléluia’’ s’est révélé très restreint pour contenir le nombre impressionnant des populations décidées à en découdre avec le pouvoir du président Boni Yayi et ses alliés dans leur commune aux consultations électorales de 2011.
La décision des conseillers indépendants et leurs bases respectives de soutenir la candidature de Me Adrien Houngbédji et l’Union fait la nation n’est pas un effet de hasard. Dimanche dernier, le choix du président Boni Yayi, d’Abdoulaye Bio Tchané ou de Me Houngbédji a été soumis en public à l’approbation de tous les militants. C’était sous la direction de leurs responsables. A l’unanimité, ils ont jeté leur dévolu sur le candidat de l’opposition radicale. Pourquoi ? Selon les déclarations des uns et des autres, le régime Yayi a déçu plus d’un. Ils ont fait référence aux scandales politico-économiques, à l’aggravation du niveau de pauvreté et de la misère des populations, la corruption, au clientélisme, la gabegie, la baisse de la croissance économique de 5% à 2%, au régionalisme et autres dérives qui ont caractérisé le quinquennat du président Boni Yayi. Pour les indépendants et leurs militants, la déception est grande. Ensuite, l’expérience politique et la résistance à toutes les intempéries venant du pouvoir de Me Adrien Houngbédji et de son groupe a été l’argument utilisé pour écarter Abdoulaye Bio Tchané.
Lors de ce meeting, les caciques de l’Union fait la nation ont salué l’initiative des conseillers indépendants de Sèmè-Podji et les ont encouragés à lutter comme de beaux diables pour écraser les éléments du pouvoir en 2006 pour qu’ensemble ils célèbrent leur victoire en 2011. « A Sèmè-Podji, nous voulons au moins 80%… », a déclaré à l’assistance, le député Eric Houndété. Toutefois, il a été recommandé à l’opposition le respect scrupuleux des engagements.
Jules Yaovi Maoussi
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