Démocratie et garantie des libertés : le 5è congrès ordinaire de la Csa-Bénin s’en préoccupe

Le palais des congrès a abrité hier la cérémonie d’ouverture du 5ème congrès ordinaire de la Confédération des Syndicats Autonomes (Csa-Bénin). Y étaient présentes les personnalités du monde syndical, les secrétaires généraux des confédérations, le président du Conseil Economique et Social (Ces) et les militants.

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Dans son allocution d’ouverture le Secrétaire général de la Csa-Bénin, Dieudonné Lokossou a salué vivement le représentant du ministre de travail, le président du Ces et ses homologues venus le soutenir. Il a déclaré que sa confédération a fait un parcours élogieux ; ce qui fait d’elle à présent une organisation animée par des hommes responsables respectueux des textes qui la régissent. Depuis sa naissance soit plus de vingt ans déjà, elle est l’une des rares confédérations à tenir compte des exigences de ses statuts en organisant, à chaque échéance son congrès avec souvent le respect de l’alternance à sa tête. Lokossou n’a pas manqué de rappeler au gouvernement à cette occasion, le contenu du cahier de doléance des travailleurs en général. Il rappelle la poursuite du paiement des salaires aux Agents Permanents de l’Etat à l’indice réel commencé depuis 2002, la revalorisation du point indiciaire et le paiement effectif des arriérés de salaires aux ayant droit. La Csa revendique l’organisation de concours dans la fonction publique et de concours professionnels. Il exige la revue à la hausse du Smig aujourd’hui à 31 625 Fcfa.

 

Ouvert sur le thème «la démocratie et la garantie des libertés fondamentales dans un Etat de droit», le congrès procédera à faire un bilan critique de la gouvernance des régimes qui se sont succédé à la tête du pays.

Le Secrétaire confédéral a passé en revue le fonctionnement des Etats africains ayant pour option politique la démocratie. «Je ne peux pas terminer cette allocution sans tourner un regard rétrospectif vers l’Afrique notre continent». En Tunisie, en Egypte nous constatons, poursuit-il, l’étouffement des libertés par les dirigeants corrompus, le manque d’emploi décent, les injustices sociales et autres frustrations. Lokossou a notamment condamné l’assassinat du Colonel Mohamar El Kadhafi, président de la Lybie par les pays de l’Otan et les humiliations faites à l’ex Chef d’Etat de la Côte-d’Ivoire, Laurent Gbagbo. Le présent congrès prend fin samedi prochain.

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