Simplice Codjo, le recordman de l’insécurité au Bénin

Son arrivée à la tête du ministère de l’intérieur était saluée comme la panacée au mal de l’insécurité. Tant le personnage avait  paru au début à la hauteur de la tâche. Ses premières actions aussi s’y sont accommodées. Mais depuis, le vent a soufflé, les braquages se sont multipliés  et on a découvert le vrai visage du ministre de l’intérieur.

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Sa nomination avait suscité un grand engouement au sein des populations que des flics. Ces derniers avaient entretenu des relations assez froides avec son prédécesseur François Houéssou. Le nouveau venu apparaissait comme l’homme de l ‘espoir. Il avait bonne allure et très tôt, il a affiché sa volonté de voir les choses changées. A ses premières sorties, on le voyait flanqué du Dg/Pn toujours engagé. Mais vite, une nouvelle saison de braquages s’est ouverte, plus intense que les autres. Chaque jour suffit pour son lot. Désormais les Béninois ne s’étonnent guère des braquages, cela semble faire désormais partie de leurs vies quotidiennes. La seule interrogation qui revient sur leurs lèvres, c’est de savoir où celui du jour a eu lieu. La nouvelle forme de braquage fait des victimes aussi bien dans le rôle des  populations et des flics qu’ils abattent allègrement comme des poulets, ramassent leurs armes et  s’en vont avec. Tout se passe comme si l’arrivée du ministre Codjo a ragaillardi les malfrats. Pendant le premier mois où il est venu à la tête de ce ministère, le Bénin est devenu un enfer difficilement vivable. Mais pourquoi ce regain de braquages dans le pays, se demandent les Béninois.

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Un tonneau vide

Si les braquages se sont multipliés avec l’arrivée de Simplice Dossou au ministère de l’intérieur, c’est qu’il y a forcément un lien entre les deux évènements. Souvent bien renseignés, les braqueurs ont compris que la tâche sera plus facile désormais vu que le ministre ne connaît pas grand chose dans le domaine da la sécurité. N’importe qui peut donc faire tout et se prévaloir de tout. Une fois que la tête est ignorante de tout en matière sécuritaire, on ne pouvait s’attendre qu’à ça. Le poisson pourrit par la tête, dit-on. Mais il y a autre chose qui pourrait bien leur donner plus de motivation. Le nouveau ministre a un profil douteux. On le dit pasteur, opérateur économique avec de grandes accointances avec les milieux obscurs. Son niveau intellectuel aussi laisse à désirer.  Ceci explique le fait qu’il ne se retrouve pas dans les dossiers dont il a la charge et induit le Chef de l’Etat dans l’erreur par des faux comptes  rendus.  En somme, son profil ne s’y prête guère. Si Yayi le maintient c’est sûrement pour d’autres missions autres que  celles d’un ministre de l’intérieur préoccupé par la gestion de la sécurité.  Attend-t-il que tous les Béninois soient abattus par les criminels avant de le remercier ?

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