Au Gabon, Jean Ping ne lâche toujours pas l’affaire. Dans une interview à Jeune Afrique, le leader de l’opposition gabonaise a affirmé qu’il n’était pas prêt à laisser tomber. Il a battu en brêche tous les arguments utilisés par le camp d’Ali Bongo.Ne reconnaissant toujours pas les résultats y compris ceux proclamés par la Cour constitutionnelle, Jean Ping a clairement affiché l’objectif de sa récente tournée: faire en sorte que celui qui perdu quitte le pouvoir.
Et pour y parvenir il compte donner tout ce qu’il a, y compris prendre des contacts avec des chefs d’État africains, même s’il est un peu sceptique sur le rôle que ces derniers peuvent jouer.
Mais Jean Ping ne compte pas que sur la carte de la pression sur le régime Bongo, il veut également faire reconnaître par la CPI les violations des droits de l’homme sous le régime d’Ali Bongo. Sur le plan national, Jean Ping que le pouvoir Bongo a traité de menteur (lire ici) assure que le peuple est de son côté, et fait pression également sur le plan financier avec des grèves dans tout le pays.
Mais il avertit, si rien n’est fait, il y a bel et bien un risque de basculement dans la violence, même s’il appelle la population à ne pas choisir cette option. Va t-il pour autant laisser tomber? Non, il n’y pense même pas :
« La date butoir (ndlr de son combat), c’est ma mort. Je me battrai donc jusqu’à ce qu’elle arrive. » a t-il conclu
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