Le président américain est sur plusieurs fronts. Alors qu’il règle ses comptes avec ses opposants et autres pays considérés comme ennemis, il vient d’étendre son décret anti-immigration à trois nouveaux pays dont un africain, le Tchad. Contre toute attente, le président américain Donald Trump a décidé de remanier son décret anti-immigration. Ce décret qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive, parce qu’il interdisait l’accès aux USA à des ressortissants de plusieurs pays musulmans. Très critiqué à l’époque, l’administration Trump avait dû revoir sa copie en modifiant quelques dispositions.
Cette fois-ci, Donald Trump ne pourra pas être accusé d’avoir banni des pays musulmans. C’est ce qu’ont affirmé de hauts responsables américains. Et ce puisque sur la liste figure deux nouveaux pays non musulmans : le Venezuela et la Corée du nord. Ces deux pays qui entretiennent des relations tumultueuses avec les Etats-Unis ont donc été frappés par cette sanction.
Le Tchad, l’autre surprise
Autre surprise de taille reste l’entrée du Tchad sur la liste. Pour l’administration américaine, l’implication de Boko Haram et d’une filiale de Daesh dans le pays a été le facteur dominant. Même si le Tchad reste un partenaire privilégié dans la lutte contre le terrorisme, les USA affirment que le pays ne partage pas suffisamment d’information sur la sécurité publique et la lutte contre le terrorisme.
Toutefois, l’entrée du Tchad coïncide avec la sortie du Soudan, pays qui figurait déjà sur les premières listes. Pour l’administration Trump, l’établissement de cette liste se fait uniquement sur la base de la sécurité des USA.
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