Le conflit syrien qui a commencé en 2011 a causé de nombreux ravages. Le nombre de morts se compte par centaines de milliers et malgré les multiples médiations de l’ONU, aucune solution pérenne n’a été trouvée à cette crise.Le conflit en Syrie est sans doute l’un des plus graves de ce siècle, tant il a entraîné de nombreuses victimes et provoqué le déplacement d’une grande partie de la population syrienne. Pour bon nombre de chancelleries occidentales, le président syrien Bachar El Assad est le facteur clé de cette terrible crise et son départ de la présidence allait constituer selon eux une solution au conflit.
Cependant, vu le soutien indéfectible de la Russie, qui est le principal soutien du régime de Damas et vu aussi la prolifération des groupes djihadistes en Syrie, le discours de la communauté internationale à quelque peu changé. Afin d’éviter qu’une situation comme celle qui a lieu en Libye ne se répète en Syrie, plusieurs capitales occidentales estiment qu’il vaut mieux que Bachar El Assad reste au pouvoir pour le moment.
suspicions autour de personnalités importantes du régime syrien
Cependant, à l’exception de la Russie et dans une moindre mesure de la Chine, le président syrien n’a aucun soutien sur le plan international. Récemment, les relations se sont encore plus endurcies entre la France et la Syrie.
En effet, la justice française a émis des mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de trois hauts responsables du régime de Bachar El Assad, à savoir Ali Mamlouk, directeur du Bureau de la sécurité nationale syrienne. Proche conseiller du président syrien, il coordonne l’ensemble des services de sécurité et de renseignement du régime. Les deux autres personnalités visées par le mandat d’arrêt international sont Jamil Hassan, chef des services de renseignements de l’armée de l’air et Abdel Salam Mahmoud, chef du service des investigations à l’aéroport militaire Mazzeh de Damas.
Ces trois figures importantes du régime syrien sont accusées de complicité d’actes de torture, de complicité de disparitions forcées et de complicité de crimes contre l’humanité. Ces poursuites font suite à une plainte déposée par Obeida Dabbagh, qui est le frère du franco-syrien, Mazen Dabbagh, disparus en 2013 avec son fils Patrick à Damas, après avoir été interpellés tous les deux par l’armée gouvernementale syrienne. il y a quelques mois, ils ont été déclarés morts en prison. C’est ainsi que pour rendre justice à son frère et à son neveu, Obeida Dabbagh a mené plusieurs démarches auprès des autorités françaises afin que des actions en justice soient enclenchées contre les bourreaux de ses deux proches.
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