En Italie, l’Eglise semble désormais s’imposer comme étant la seule force d’opposition du pays. Récemment, le pape François a d’ailleurs décidé de tacler Matteo Salvini.Le Pape François tape du poing sur la table. En effet, le souverain pontife a décidé de lancer un appel aux pays européens afin que ces derniers acceptent de mettre fin au calvaire vécu par les 49 migrants récemment retrouvés en mer par deux navires d’ONG qui patrouillaient dans la région. Aujourd’hui, ces 49 migrants sont dans une situation délicate, d’autant plus que personne ne souhaite les accueillir.
L’Église, première force d’opposition en Italie
S’il a ainsi lancé un appel à tous les dirigeants européens, c’est surtout vers Matteo Salvini que tous les regards se sont dirigés. En effet, le Pape semble avoir énormément de mal à accepter la politique menée par le gouvernement transalpin.
En effet, depuis son accession au poste, Matteo Salvini ne cesse de répéter que tant qu’il se trouvera au pouvoir, aucun migrant ne posera le pied en Italie. De son côté, l’évêché de Turin s’est proposé d’accueillir les migrants à ses frais. Une annonce qui devrait faire grincer des dents, mais qui ne devrait toutefois pas aboutir, le gouvernement se montrant inflexible.
Salvini, de plus en plus soutenu
Une véritable guerre semble ainsi se mettre en place entre le gouvernement et l’Église qui semble désormais jouer le rôle de principale opposition à Salvini, la gauche italienne étant totalement absente des débats. De son côté, la presse religieuse semble également prendre son rôle très à cœur. Par exemple, le quotidien de Conférence épiscopale italienne, Avenir, désigne désormais Salvini sous le nom de « Démon », tandis que l’hebdomadaire Famille Chrétienne lui, semble être parti en véritable croisade contre la mesure selon laquelle le statut de réfugié humanitaire est désormais aboli, privant toutes demandes d’asile, d’une certaine sécurité sociale.
Aujourd’hui cependant, Salvini jouit d’un soutien sans faille de la population. En effet, en l’espace de six mois seulement, le soutien de la population catholique au ministre et à sa politique migratoire a été multiplié par deux. Un sacré message envoyé à ses détracteurs, qui ne manqueront pas de réagir.
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