Jacques Migan n’a pas rejoint le régime de la Rupture pour quémander un poste politique. C’est ce que l’ancien bâtonnier a laissé croire récemment, au cours de l’émission « Sous l’arbre à palabres » du journal L’ Evènement Précis. « Je défends le régime par conviction » lâche-t-il avant d’ajouter qu’on lui toujours fait des procès d’intention.
« Ce que j’attendais, je le vis déjà. C’est le développement de ce pays »
« Hier, d’aucuns disaient « il le fait parce qu’il veut être député ». Grande a été la surprise de tout le monde quand j’ai dit que je n’ai même pas déposé mon dossier de candidature. Ce que j’attendais, je le vis déjà. C’est le développement de ce pays » a-t-il déclaré. L’avocat s’est également prononcé sur la main tendue du chef de l’Etat à la classe politique béninoise. A l’en croire, le geste de Patrice Talon montre qu’il manifeste toujours un esprit d’ouverture, « tout ceci dans l’intérêt du développement socio-économique du pays ».
Le Bénin a des potentialités pour régler seul ses problèmes sans l’intervention de l’ONU, de Cedeao, de l’Ua et de la France, assure-t-il. L’avocat a pour finir opiné sur l’an 1 de Joseph Djogbénou à la tête de la Cour constitutionnelle. De l’avis de l’homme de droit, « Joseph Djogbénou a donné un nouveau visage à cette institution à travers les audiences qui (ont été) rendues publiques. Cette nouvelle règle introduit davantage de transparence dans le processus qui conduit aux décisions rendues par la Cour » croit savoir l’avocat.
« Il n’y a vraiment pas à dire »
Pour lui, la Cour constitutionnelle a rendu plus de décisions que tout autre dans ce laps de temps. Que ce soit au plan quantitatif comme qualitatif. « Il n’y a vraiment pas à dire » assure-t-il. L’ancien bâtonnier fait cependant remarquer qu’aucune décision n’est exempte de critique en droit parce que dans son essence le juge donne presque toujours raison à X au détriment de Y.
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