Donald Trump: le camouflet de Gibraltar concernant le navire iranien

‘’Grace 1’’, un navire pétrolier iranien était arraisonné le mois dernier, au larges des eaux de Gibraltar. Mais alors que Les États-Unis délivrait un mandat de saisie du pétrolier ; Le gouvernement de Gibraltar rejetait ce dimanche la demande américaine de maintenir en détention le navire soupçonné d’avoir tenté de violer les sanctions globales imposées à Syrie.

Une victoire iranienne…

Gibraltar est un territoire d’outre-mer britannique situé à la pointe sud-ouest de l’Espagne, à l’embouchure de la mer Méditerranée. Le 4 juillet dernier, les autorités de Gibraltar, avec l’aide de la Marine Royale britannique, saisissaient le pétrolier Grace 1 soupçonné, en violation des sanctions de l’Union européenne contre la Syrie, de vouloir livrer du pétrole au régime syrien.

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Durant l’arraisonnement, Grace 1, qui battait pavillon panaméen, voyait son pavillon changé et pour caler aux « souhaits du propriétaire » aurait changé de nom, Adrian Doria et de pavillon. Selon Jalil Eslami, chef adjoint des autorités portuaires iraniennes, le navire serait «  maintenant sous le drapeau de la République islamique d’Iran » et Téhéran d’affirmer que « le pétrolier n’était pas dirigé vers la Syrie » et qu’en conséquence, la saisie était illégale.

Vendredi dernier, le ministère américain de la Justice lançait un mandat sur le pétrolier aux fins de confiscation, affirmant que les Iraniens avaient utilisé illégalement le système bancaire américain pour financer l’envoi de pétrole en Syrie.

Mais un tribunal du territoire britannique d’outre-mer, ordonnait la libération du pétrolier pour ce jeudi et le Gouvernement de Gibraltar de préciser dans un communiqué ; que puisque la République Islamique avait donné de solides garanties sur la non-destination du pétrolier vers la Syrie et que les Gardes iraniens  de la révolution, n’étaient pas une organisation classée ‘’terroriste’’ par Gibraltar, le Royaume-Uni ou la plupart des pays de l’UE, contrairement aux États-Unis ; « En vertu du droit européen, Gibraltar est dans l’impossibilité de prêter l’assistance demandée par les États-Unis ».

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