Plusieurs heures après le décès d’une victime du Covid-19, le virus se réplique encore dans sa gorge. C’est du moins ce qu’il convient de retenir d’une étude qui a été faite par des médecins légistes à Hambourg en Allemagne. Les résultats de cette étude ont été en effet publiés dans le journal spécialisé Emerging Infectious diseases. A en croire les détails qui ont été apportés sur cette étude, elle aurait porté sur des autopsies de patients ayant eu le Covid-19 avec un diagnostic confirmé par PCR entre deux et quatorze jours avant la mort.
Près de 80 dépouilles
Au total, l’étude aurait porté sur près de 80 dépouilles. De nouveaux prélèvements naso-pharyngés ont été réalisés sur tous ces corps. La remarque qui a été ainsi faite est la présence de l’ARN du SARS-CoV-2 à niveau constant. Les chercheurs sont également arrivés à conclure que même 35 heures de temps après le décès, le virus est toujours actif dans l’organisme du défunt.
Manipuler avec précaution la dépouille mortelle des victimes
Les médecins légistes tirent également comme leçon que même après la mort, la dépouille de quelqu’un qui a contracté le virus est dangereuse. Il faudra les manipuler avec grande précaution pour éviter une contamination. Les médecins légistes font tout de même remarquer que l’étude a quelques limites étant donné qu’elle a été réalisée sur un nombre restreint de patients.
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