La décision prise par l’administration Trump en faveur du richissime homme d’affaires israélien Dan Gertler n’est pas du goût de certaines organisations non gouvernementales. En effet, avant son départ de la Maison-Blanche, l’équipe de l’ancien président américain a accordé une licence à l’homme d’affaires juif. Cette licence permet à ce dernier de contourner pour la durée d’une année les sanctions qui pèsent contre lui.
Autorisé à débloquer les fonds gelés
Il est ainsi autorisé à faire des affaires avec des hommes d’affaires et des banques des Etats-Unis. La licence qui a été accordée par l’administration Trump à l’homme d’affaire israélien Dan Gertler, lui permet également de débloquer les fonds qu’il avait placés dans des banques américaines ainsi qu’à l’étranger. En réalité, le milliardaire faisait objet de sanctions en RDC depuis bientôt quatre ans.
La sanction a été prononcée au nom de la loi Magnitsky (2016), qui autorise Washington à prendre des sanctions contre des hommes d’affaires ou de hauts fonctionnaires étrangers impliqués dans « de grossières violations des droits de l’Homme ». Mais des voix s’élèvent pour condamner la faveur qui a été accordée à celui dont la fortune est évaluée en 2016 à 1,26 milliards de dollars. A l’endroit des nouveaux dirigeants américains, il est lancé des appels à remettre en cause ladite licence.
Le caractère « Inhabituel » de la licence
L’ONG The Sentry s’est attaqué au caractère « inhabituel » de la décision qui a été rendue par l’OFAC, le bureau chargé de faire respecter les sanctions au département du Trésor américain. « Mais que cette licence ait été accordée en catimini et sans que le public ne soit informé, c’est très problématique et inhabituel. », a fait observer Brad Brooks-Rubin, directeur de The Sentry et ancien avocat de l’OFAC.
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