Félix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo, est parti d’Addis-Abeba (Ethiopie) où il avait participé à la 35e session des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, ce retour précipité pouvant être en rapport avec l’interpellation de son conseiller spécial chargé de la sécurité.
D'après le site d’information congolais Actualité, des suppositions sur une tentative de déstabilisation de l’actuel pouvoir se font entendre, tandis que l’entourage du président est très peu disert à ce propos. "Il est rentré selon le programme qui a été établi. Il n’avait plus rien à faire à Addis-Abeba", a confié au média un des conseillers de Félix Tshisekedi.
Francois Beya, conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, avait été interpellé samedi aux alentours de 12 heures par les services de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) et a été auditionné pendant plusieurs heures. Selon l’AFP citant une source policière, les partisans du parti du président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi ont manifesté dimanche à Kinshasa, où ils ont bloqué une partie d'une grande artère et caillassé des véhicules de particuliers. Sur les réseaux sociaux, certains soutiennent que cette manifestation des partisans du parti présidentiel serait liée à l'interpellation samedi de François Beya. (avce TASS)
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