C’est parti! la phase active de la campagne présidentielle d’Ali Bongo, actuel président gabonais a été lancée par ce dernier lors d’une sortie ce week-end. Celui qui avait subi toutes sortes d’attaques sans vraiment réagir a décidé de changer de fusil d’épaule. Et pour cause, le président gabonais, lui-même fils de l’ancien président Omar Bongo ne veut plus être le punching-ball des opposants sans réagir.
Nous sommes à deux semaines de l’élection présidentielle gabonaise; devant 60.000 citoyens venus le soutenir (selon les chiffres de la police), Ali Bongo a fait montre d’agressivité, contrairement à son habitude.
En effet, alors qu’il s’était fait attaquer à plusieurs reprises, Ali Bongo n’avait pas vraiment riposté aux attaques. C’est désormais chose faite. Quoi de plus simple pour l’actuel président de ramener dans le débat, son père, qui avait réussi à réunir la classe politique gabonaise autour de sa personne :
« Ils ont tué Omar Bongo à petit feu en sabotant son action par des mensonges à répétition » a-t-il déclaré sans nommer les personnes en question.
Ali Bongo est depuis plusieurs années accusé de ne pas remplir les conditions nécessaires pour être candidat; pour les opposants, l’actuel président n’est pas le fils légitime d’Omar Bongo, puisqu’il aurait été adopté au Biafra. Thèse que refute Ali Bongo, qui a récemment reçu le soutien de la justice gabonaise; justice que ses détracteurs accusent d’être à sa solde.
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