Entre le Président Américain Barack Obama et son homologue des Philippines, Rodrigo Duterte ce n’est pas l’amour fou. Tout le monde le savait. Mais la récente déclaration du Président Duterte en pleine campagne militaire conjointe entre son pays et les USA remettent au goût du jour la relation très peu amicale qui lie les deux hommes.
Rodrigo Duterte s’est donné une mission, éliminer les narcotrafiquants de son pays, vaille que vaille. Et pour atteindre cet objectif qu’il s’est fixé il est prêt à s’en prendre à tous ceux qui essaient de lui mettre des bâtons dans les roues. Oubliant sans sourciller les langages diplomatiques, le nouveau leader philippin s’adonne à cœur joie aux insultes, y compris contre les dirigeants les plus puissants de ce monde, Barack Obama en tête!
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En effet, après l’avoir récemment traité de fils de pute, Rodrigo Duterte a affirmé que Barack Obama pouvait aller au diable. Il faut rappeler que les Philippines et les USA sont liés par un traité de défense mutuelle qui permet aux premiers de renforcer les capacités de leurs forces armées, et aux seconds de contrer l’influence de la Chine dans la région. Si pour l’heure aucune annonce n’est venue confirmer une rupture effective des relations entre les deux pays, le président Duterte a toutefois menacé de rompre les relations avec les USA pour se tourner vers la Russie et la Chine, qui, selon lui, sont plus respectueux des peuples.
Les deux pays ont lancé une vaste manoeuvre militaire commune dans le cadre de leur traité. Pour Duterte, si les pays occidentaux veulent l’empêcher de mener à bien sa mission, Obama pouvait aller en enfer, et l’Union Européenne devrait choisir le purgatoire.
Du côté américain, on minimise une fois encore les propos de Duterte, pointant du doigt la solide relation militaire entre les deux pays.
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