Afrique : le président mauritanien Ould Abdel Aziz en colère contre Kaboré du Faso

Il y’a quelques jours, les médias mauritaniens ont rapporté un événement passé inaperçu en dehors du pays mais qui n’a pas laissé indifférent le président Ould Abdel Aziz. En effet, en tournée en Afrique, l’un des principaux leaders du mouvement d’abolition de l’esclavage, Biram ould Dah ould Abeïd a eu l’opportunité de s’exprimer sur la chaîne publique burkinabè, lors de son passage au pays des hommes intègres.

Une situation qui n’a visiblement pas plu au président mauritanien qui a décidé de le faire savoir à son homologue du Faso. Pour comprendre l’affaire, il faut se rappeler qu’en Mauritanie, l’esclavage des noirs (ceux qui sont plus foncés que les autres) est presque autorisé, puisque toutes (ou presque toutes) les familles non noires possèdent un esclave noir.

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M. Biram ould Dah ould Abeïd aidé de son organisation a donc mené une lutte acharnée contre ce système; lutte qui l’a conduit en prison. Après sa mise en liberté, il a décidé d’étendre sa lutte en sensibilisant les autres pays africains sur ce qui se passe en Mauritanie.

Lire Kemi Seba lance un appel au boycott du poisson mauritanien en solidarité avec les prisonniers anti-esclavagistes

C’est donc dans cette logique qu’il est intervenu sur la chaîne publique burkinabè. Apprenant cette intervention, le président Ould Abdel Aziz a pris l’initiative de faire part à son homologue burkinabè Roch Christian Kaboré de son mécontentement.

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D’après le site MauriWeb, le président Kaboré a juste rappelé à son collègue mauritanien qu’il a accédé au pouvoir à la suite d’une révolution et qu’à ce titre, la Constitution ne lui permet pas de restreindre la liberté de s’exprimer ni celle de circuler. Il s’est également étonné du fait que le président mauritanien n’a pas réagi à la distinction de M. Biram par le secrétaire général des Nations Unies.

Une réponse qui n’a peut-être pas satisfait le président mauritanien, mais qui a le mérite d’être clair!

8 réponses

  1. Avatar de Assami
    Assami

    Sa fais mal d’entendre se genre d’histoire il mai l’Afrique en retard je souhaite que tout les états d’Afrique fait de leurs mieux pour lutter contre ceux pratiqués

  2. Avatar de adama
    adama

    Dans tête lafrique c est mouritanie le seule pays qui utilise l’esclavage jous qua nos jour l esclave egsite en mouritani nous somme mouritanien et encore plus le racisme disons la veriter c est qui plais dieu

  3. Avatar de Mazimpaka
    Mazimpaka

    Bravo au Président Rock Marc Christian KABORÉ pour cette réponse digne et claire.

  4. Avatar de
    Anonyme

    Mr cherif Med la facon dont vous pratiquez l esclavage en Mauritanie est un crime contre lhumanité.les maitres esclaves disposent leurs femmes esclaves a leurs guises et les enfants issu de cette relation adulterienne n ont pas droit a l education encore moins le droit de reconnaitreleurs peres.Et quelqu un dennonce vous le mettez en prison.

    1. Avatar de barry
      barry

      Mon tres cher Cherif Med , la facon dont vous pratiquez l esclavage en Mauritanie est un crime contre lhumanité.Vous disposez de vos femmes esclaves a votre guises et les enfants issu de vos relations adulteriennes n ont pas droit a l education et encore moins le droit de vous reconnaitre comme leurs peres.Celui qui dennonce ce crime contre lhumanité vous le mettez en prison et vous encouragez ceux qui font crime comme vous.

  5. Avatar de kuji
    kuji

    Trés simpliste comme réaction.

    1. Avatar de Yannick Kabore
      Yannick Kabore

      on répond simplement aux choses (questions) simplistes

  6. Avatar de Cherif Med
    Cherif Med

    Visiblement vous êtes mal informé ou mal intentionné.L’esclavage en Mauritanie est plus implanté chez la communauté noire que blanche.Et il est rare de nos jours de trouver un esclave ayant pour maître un blanc.Renseignez vous si vraiment vous êtes de bonne foi.Quand à Birama dont vous faites un héros n’est rien d’autre qu’un raciste complexé qui vend les malheurs des descendante d’esclaves qui ne sont plus esclaves que de la pauvreté,du manque d’éducation.Et Birama aurait pu utiliser son organisation pour lutter contre ces maux au lieu de chercher à créer des problèmes entre les communautés de son pays pour se faire une place sur la scène politique nationale et internationale.

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