Plus rien ne va entre la France et la RDC. Depuis plusieurs mois, et avec les événements malheureux conduits par le pouvoir congolais contre son propre peuple, la France a durcit le ton contre Joseph Kabila et son gouvernement accusé de massacrer les congolais.
Que veut Joseph Kabila pour son pays? C’est la question que semble se poser les autorités françaises par la voix du ministre des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault : « Ce n’est pas possible qu’on continue comme ça (…) Il faut absolument que la Constitution soit respectée, qu’une date soit fixée pour les élections, que le dialogue national ait vraiment lieu. M. Kabila n’a pas le droit de se représenter, il faut qu’il donne l’exemple » a-t-il notamment déclaré sur la chaîne française TV5. Pour le ministre, la France pourrait prendre des sanctions contre la RDC si cela s’avérait nécessaire.
Il faut rappeler que Joseph Kabila a, ces dernières semaines multiplié les actions tendant à poser des actes non conformes à la constitution, et tente par tous les moyens de repousser la date des élections dans le pays. Les différentes réactions des occidentaux, dont la France ne sont pas du goût des autorités du pays. Lambert Mende, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement avait jadis déclaré que l’époque de Tintin au Congo était révolue (lire ici).
Kinshasa a trouvé son persécuteur. Selon Lambert Mendé, Ministre de la communication et porte-parole du régime Kabila la France soutient des mouvements à l’origine d’insurrections en République démocratique du Congo. Selon le ministre Mende, la stratégie de la France est de mettre le feu en appuyant les extrémistes puis rapatrier les Français vivant en Rdc pour finir par laisser les Congolais s’entredéchirer. Faisant un retour à la situation en Libye, M. Mendé trouve pas très net, l’appel de Jean Marc Ayrault, le ministre français des Affaires Etrangères demandant au Président Kabila de daigner respecter la Constitution en s’abstenant de se présenter à la prochaine présidentielle (qui pourrait avoir lieu en 2018 soit deux ans après la fin de mandat de l’actuel chef d’Etat). Pour lui, il s’agit d’ingérences inacceptables dans les affaires politiques du Congo qui a notamment besoin consensus. Norbert Mendé apprend que la France n’a rien donné pour l’organisation d’une élection en Rdc. A la tête du pays depuis 2001, Joseph Kabila peine à organiser des élections devant permettre de choisir son successeur dans un processus d’alternance démocratique. Une situation qui est à l’origine de la colère des opposants prêts à en découdre avec son régime.
Toutefois, pour qu’il y’ait dialogue, il faudrait que le gouvernement congolais arrête le massacre des citoyens congolais.
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