En RDC, le président Joseph Kabila s’est laissé aller à une accusation à peine voilée, lors d’une visite d’une délégation du conseil des sécurité des Nations Unies.
En effet, au vu de la situation qui prévaut en RDC depuis quelques mois, le conseil de sécurité de l’ONU a dépêché une délégation auprès du pouvoir congolais pour s’enquérir de l’évolution du dialogue intercongolais. Tout en affirmant vouloir respecter la constitution, Joseph Kabila n’a pas exclu une modification de cette dernière.
Pris en étau par les puissances étrangères qui le suspectent de vouloir prolonger son mandat à l’infini, Joseph Kabila s’est interrogé sur la pertinence des visites du Conseil de sécurité de l’ONU dans son pays. Il a rappelé qu’en 1960 M. Patrice Lumumba, ancien premier ministre panafricaniste avait été enlevé en présence des forces de l’ONU puis assassiné sans qu’il y’ait une intervention de ces dernières.
Une tirade que certains experts identifient comme une échappatoire du président congolais. Pour rappel, l’ancien premier ministre Patrice Lumumba avait été assassiné et son corps dissout dans de l’acide. Dans des documentaires, des journalistes avaient affirmé que l’opération avait été supervisée par des agents secrets étrangers.
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