Yahya Jammeh aura du mal à se sortir du pétrin dans lequel il s’est mis avec sa volte-face surprenant en contestant le résultat de l’élection présidentielle, une semaine après avoir reconnu sa défaite.
De partout, les indignations fusent sur son attitude dont les conséquences pourraient être lourdes pour le pays et l’étau se resserre autour de lui. Toute la communauté internationale, l’Onu, l’Union africaine, l’Union européenne, la Cedeao se dressent contre l’instable Yahya Jammeh.
Dans une déclaration, le Conseil de sécurité de l’Onu intime à Yahya Jammeh de « respecter le choix du peuple souverain de la Gambie comme il l’a dit le 2 décembre » et de « transférer, sans conditions ni retard injustifié, le pouvoir au Président élu, Adama Barrow ».
Aussi ferme et catégorique, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la commission de l’Union africaine a qualifié de « nulle et vide » la déclaration de Yahya Jammeh contestant le résultat proclamé de la présidentielle du 1er décembre.
Même fermeté du côté de l’Union européenne qui martèle que « le verdict des urnes devrait être respecté et la sécurité du Président, élu, Adama Barrow, assurée ».
Les voix s’élèvent également pour interpeller les forces armées et forces de sécurité sur leur devoir de protéger les Gambiens dans leur droit de protester contre la volte-face de Yayha Jammeh, le Président battu dans les urnes et de plus en plus seul.
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