Cameroun : de lourdes sanctions contre 16 médias

Au Cameroun, 16 médias subissent la fureur  du Conseil national de la communication (Cnc). L’organe chargé de régulation de l’univers médiatique camerounais a infligé des sanctions allant de suspension pendant plusieurs mois à l’interdiction définitive de parution à plusieurs médias de la presse écrite et de la presse en ligne ainsi qu’à des journalistes.

Raison évoquée, « publication de déclarations non fondées, offensantes et insinuantes ».Parmi les médias supprimés, se trouvent l’hebdomadaire Dépêche du Cameroun, le bihebdomadaire Aurore à qui il est reproché la « publication répétée d’accusations non fondées, offensantes et insultantes à l’égard des personnes » et une « attitude constante de défiance ».

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Les patrons de ces organes sont aussi interdits d’exercer le métier de journaliste. L’organe dont les décisions sont jugées attentatoires à la liberté de presse a aussi, pour la première fois, averti la chaîne de service public (Crtv) et suspendu pendant un mois, un journaliste de cette télévision pour la diffusion de l’image d’un enfant de cinq ans dans un reportage traitant de l’obésité.

Pour la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun, (Fédipresse) cette forme de régulation répressive n’est pas admissible. Elle appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités pour préserver l’image du Cameroun.

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