Corée du Nord – USA : lentement et sûrement vers une guerre d’ampleur nucléaire ?

Il est encore très tôt et forcément alarmiste à l’excès de faire écho aux voix qui voient notre planète tracer lentement sa voie vers une troisième guerre mondiale.

Mais à l’évidence, le monde vit des heures troubles. Avec des jeux de rôle qui inquiètent. Hier intransigeante et autoritaire dans ses positions, aujourd’hui c’est la Chine qui joue les médiateurs pour l’apaisement de tensions. Hier raisonnables et pacifiques, aujourd’hui ce sont les Etats-Unis qui s’inscrivent dans une logique belliqueuse. Au milieu de ces deux premières puissances mondiales, il y a l’éternel petit poucet, agaçant, insaisissable, la Corée du Nord, plus provocatrice que jamais, surtout depuis qu’elle est tombée entre les mains de Kim Jong-Un.

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Voilà, à quelques détails près, comment on pourrait présenter la crise qui couve dans la péninsule coréenne. Avec, d’un côté, la nouvelle administration américaine, décidée à utiliser la méthode dure pour contraindre le ‘‘récalcitrant’’ régime de Pyongyang (Corée du nord) à suspendre son programme nucléaire. De l’autre côté, la Chine (alliée de Pyongyang), qui affiche clairement la volonté de jouer un inhabituel rôle de pacificateur.

Hier 08 mars, l’allié chinois (par son ministre des Affaires étrangères, Wang Yi), a ainsi proposé au régime de Kim Jong-un de stopper son programme nucléaire, lui offrant en retour la promesse qu’elle (la Chine), convaincra les Etats-Unis d’arrêter ses manœuvres militaires (chez l’allié, la Corée du sud), qui visent clairement la Corée du nord. Une initiative diplomatique que la Chine justifie par le souci de ‘‘désamorcer la crise qui se prépare dans la péninsule’’ (coréenne).

Le patron de la diplomatie chinoise, pour présenter la situation, utilise des expressions imagées assez alarmantes : « Les deux parties sont comme deux trains qui accélèrent l’un vers l’autre sans qu’aucun ne veuille céder le passage », expliquait-il. Pour la partie Chinoise, ce qui doit préoccuper le reste du monde c’est ‘‘de savoir si les deux parties se préparent vraiment à une collision frontale’’

Au regard de cette situation, la Chine a donc choisi d’afficher et d’expliquer son attitude : « allumer un feu rouge et d’appuyer sur les freins des deux trains ».

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Curieusement, face aux efforts diplomatiques chinois pour ‘‘calmer le jeu’’, les Etats-Unis ont choisi de jouer la carte du scepticisme quant à la pertinence qu’il y aurait à discuter avec le régime nord-coréen que Washington présente comme ayant ‘‘un comportement irrationnel peu compatible avec la diplomatie. » Pour faire elle aussi sans diplomatie, l’administration de Trump estime que « Nous n’avons pas affaire à une personne rationnelle », parlant naturellement du dirigeant Nord-Coréen.

Devant l’intransigeance affichée des Etats-Unis, la chine a choisi de tirer sur la sonnette d’alarme, par la voix de son ambassadeur à l’Onu, monsieur Liu, qui prévient : « L’alternative serait l’escalade des tensions et la situation pourrait devenir hors de contrôle et déclencher un conflit de plus grande échelle et même une guerre dans la péninsule coréenne »

Le reste de la planète est prévenu !

Une réponse

  1. Avatar de
    Anonyme

    Je pense que si sa pete entre les deux pays ?? et Corée du Nord ?? ca va être dangereux pour tous les pays car il y a des base américaine militaire partout

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