Après la rencontre entre François Hollande et le président guinéen Alpha Condé, le président français a livré, avec son homologue, une conférence de presse conjointe dans laquelle il a voulu rassurer les africains quant à la politique française sur le continent noir.
Une énième assurance pourrait-on dire face à la grande défiance de la jeunesse africaine contre la politique française.
Un rappel des liens entre la Guinée et la France
Tout en vantant les mérites de son visiteur, François Hollande a rappelé les liens qui unissent la France à la Guinée après avoir fait un bref retour sur les différends qu’il y a eu juste après les indépendances. Saluant Alpha Condé pour son leadership, y compris en Afrique en tant que président de l’Union Africaine, François Hollande a voulu une fois encore rassurer les africains quant aux ambitions françaises sur le continent noir:
« La France vis-à-vis de l’Afrique, elle n’intervient pas comme une puissance tutélaire, ce temps-là est terminé. La France elle n’intervient pas pour gérer ses propres intérêts: elle a à faire valoir la qualité de ses entreprises. Elle n’intervient pas pour faire changer des règles politiques ou des régimes électoraux. Elle est en soutien de l’Afrique parce qu’elle pense que ce continent a un grand potentiel mais aussi des difficultés qu’il faut régler et que ce qui se passe en Afrique a des conséquences en Europe. Notre intérêt commun c’est d’agir pour le développement, la paix, la sécurité. » a déclaré le président français.
Pas sûr que le message passe au niveau de la jeunesse africaine qui semble ne plus croire les déclarations des politiciens occidentaux.
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