A l’unanimité, les déclarations attribuées au président Donald Trump ont provoqué des réactions ulcérées sur le continent noir. Si les autorités ont, comme à l’accoutumée, pris du temps avant de réagir, sur la toile, les réactions ont été rapides et sans appel.
Mais que comprendre de la déclaration du président américain? Doit-on juste s’indigner? Non. Le président américain Donald Trump, de part sa position de Chef du monde, montre ainsi aux africains, jeunes et vieux, que le monde n’a pas si tant changé. Hier, ils étaient méprisés, aujourd’hui ils le sont encore, même par le pays sensé garantir l’égalité des êtres humains dans le monde. l’Afrique n’a pas à douter de son histoire glorieuse. De son passé conquérant et de sa civilisation dense et riche. Densité et richesse qui ont servi de socle au monde d’aujourd’hui. Toutefois il faut percevoir dans ses propos les réalités du monde dans lequel on vit.
La leçon ultime
Des propos venant même du pays, qui a été construit, sans aucun doute, avec le labeur de ses ancêtres, qui ont travaillé contre leurs volontés, et sans même être payés. Une hérésie qui, ne veut pas non plus dire que les peuples occidentaux sont tous racistes, loin de là, mais que les dirigeants occidentaux peuvent mépriser, sans aucune conséquence tout un continent, même s’ils se servent des ressources de ce continent.
La leçon ultime c’est que la jeunesse africaine doit se prendre en main sans compter sur les politiciens en place. Se prendre en main, c’est déjà influer positivement sur la vie politique de son pays, s’intéresser aux choix des politiciens, non pas sur des bases ethniques, mais sur la base des programmes, de la compétence, bref des critères pouvant permettre aux africains de s’en sortir.
Nous devons aussi comprendre que l’immigration clandestine n’est pas la solution. Immigrer pour se faire traiter comme de la merde, n’apportera rien de plus à votre vie que souffrance, maltraitance et humiliation. Sans une prise de conscience générale, dans un siècle, nous en serons encore au même niveau, malheureusement!
Le seul et unique moyen de se faire respecter: c’est le travail et le développement, l’amélioration des conditions de vie sur le continent comme a su bien le faire la Chine.
Coffi Affi, sociologue
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