Souhaitant ne pas se laisser faire dans le dossier de la Syrie, Moscou a décidé d’envoyer un message à Washington ainsi qu’à la communauté internationale. La Russie ne compte pas se laisser faire. En effet, après les frappes Occidentales du 13 avril dernier, Moscou a décidé de bomber le torse, assurant notamment à Washington qu’après avoir bombardé Damas, les États-Unis s’exposaient à des représailles que le Kremlin n’hésitera pas à enclencher si jamais de nouveaux bombardements venaient à avoir lieu. Des lignes rouges clairement communiquées par Moscou à Washington.
D’ailleurs, dans la nuit du 13 au 14 avril, le Kremlin semble avoir tremblé à l’idée que certains de ces militaires soient touchés. Valery Gerasimov, chef d’état-major des armées russes a d’ailleurs averti la coalition internationale à plusieurs reprises, que si jamais la Russie venait à être touchée à l’occasion d’attaques en Syrie, elle répondrait de manière dure et claire, ajoutant que les cibles légitimes seront les missiles, mais également leurs vecteurs.
Une manière de montrer les muscles alors que Moscou est pointé du doigt depuis plusieurs semaines pour son supposé rôle dans les attaques – peut-être d’ordre chimique – qui ont été perpétrées à Douma, en Ghouta Orientale, et qui ont fait 48 morts et des centaines de blessés.
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