Ambassade des USA à Jérusalem : António Guterres défie Trump

António Guterres, secrétaire général de l’ONU, semble décidé à vouloir se dresser contre Donald Trump. Une stratégie dangereuse mais réfléchie. António Guterres, principal adversaire de Donald Trump ? En effet, il semblerait que le secrétaire général de l’ONU ait décidé de hausser le ton face à Donald Trump, alors qu’il est l’un des derniers politiciens à ne pas avoir subi les foudres du fantasque président américain. Cependant, après avoir fait le dos rond durant de longs mois face aux facéties de Washington, il semblerait que la décision d’ouvrir une ambassade américaine à Jérusalem et les incidents ayant éclaté entre Israéliens et Palestiniens suite à cette annonce, ont été de trop pour lui.

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Résultat, suite à la mort d’une soixantaine de personnes, Guterres appuie la demande d’une enquête indépendante, une demande très vite bloquée par les Américains devant le Conseil de Sécurité. Très vite, cette idée fait son bout de chemin et nombreux sont les états à réclamer qu’une enquête ait effectivement lieu.

Mêlé fermeté et diplomatie

Le 18 mai dernier, est alors adoptée la mesure visant à envoyer une mission d’enquête internationale à Gaza. Une petite victoire pour l’ONU face aux États-Unis qui ont visiblement tout fait afin de protéger Israël et d’empêcher que celle-ci ait lieu. Cependant, tout n’est pas encore gagné tant les différences entre les deux hommes sont criantes. D’un côté, un milliardaire américain qui souhaite construire un mur afin d’empêcher les migrants mexicains de se rendre aux États-Unis et de l’autre, un homme qui a travaillé durant près de 10 ans auprès de réfugiés.

Considéré comme étant un peu « tendre », Guterres semble donc décidé à s’affirmer, et ce, même si ses décisions peuvent avoir de terribles conséquences sur l’ONU. En effet, Washington finance à hauteur de 20% le budget de l’Organisation et à hauteur de 30% ses opérations de maintien de la paix. Vexé, énervé, Trump peut, très bien se décider à couper un bout de ses subventions, ce qui laisserait donc l’ONU dans l’embarras.

L’idée pour Guterres est donc de faire preuve de fermeté tout en jouant à merveille la carte de la diplomatie. D’ailleurs, il semblerait qu’il l’ait bien compris puisque ce dernier enchaîne les visites auprès des casques bleus afin de leur assurer de son soutien et de leur rappeler le poids de leur mission tout en « cajolant » Nikki Haley, la représentant américaine à l’ONU.

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Une réponse

  1. Avatar de lumium

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