Whatsapp : la sécurité de milliards d’utilisateurs en danger selon un responsable

C’est l’une des applications de messagerie les plus utilisées au monde. Et pour le coup, elle est aussi une plateforme d’arnaques de toutes sortes. Mais en dehors des hackers, des arnaqueurs, d’autres entités s’intéressent particulièrement à cette application pour le formidable potentiel d’informations qu’ils peuvent y trouver. En effet, les services de renseignements sont très portés sur l’application de messagerie Whatsapp. Au Royaume-Uni, l’entreprise Meta, maison-mère de Facebook qui possède cette application a lancé un avertissement des plus sérieux.

Et pour cause, un projet de loi envisagé dans le pays fait craindre le pire au sein de l’organisation. Will Cathcart, un responsable de WhatsApp a lancé un avertissement aux ministres britanniques concernant certains aspects du nouveau projet de loi sur la sécurité en ligne. Pour lui, ce projet de loi pourrait mettre en danger la sécurité des milliards d’utilisateurs (plus de deux milliards d’inscrits sur l’application), y compris les services même du gouvernement. « Si le Royaume-Uni décide qu’il est acceptable pour un gouvernement de se débarrasser du cryptage, il y a des gouvernements partout dans le monde qui feront exactement la même chose, où la démocratie libérale n’est pas aussi forte , où il y a différentes préoccupations qui impliquent vraiment des droits de l’homme profondément ancrés« .

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En réalité le nouveau projet de loi vise à rendre internet plus sûr, vise également à protéger les enfants. Les entreprises de la Tech devront, si la loi passe, rechercher et supprimer les contenus préjudiciables de leurs messageries. Mais pour ces entreprises, cela ne peut se faire sans retirer les cryptages utilisés. Ce qui affaiblirait totalement la sécurité. Pour M. Cathcart, d’autres solutions devraient être envisagées pour éviter le pire. « Les gouvernements du monde entier devraient pousser autant que possible les entreprises technologiques à renforcer la sécurité de leurs communications, en particulier les démocraties libérales. Nous sommes à une époque sur Internet où les cyberattaques se multiplient, en particulier de la part d’États-nations hostiles. Et donc l’idée que le moment est venu d’affaiblir la sécurité, je pense juste que c’est très, très faux » a ajouté le responsable. »

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