Club de lecture au Ccf

«Le ventre de l’Atlantique» de Fatou Diome à l’affiche
Les élèves du club de lecture du Centre culturel français de Cotonou s’imprègnent ce samedi, du contenu du tout dernier roman de l’écrivain sénégalaise, Fatou Diome. L’œuvre est intitulée «Le ventre de l’Atlantique».

 «Le ventre de l’Atlantique», c’est l’île de Niodor en plein cœur de l’océan au large du Sénégal. C’est  le milieu de vie d’un peuple de pêcheurs. La descendance est avide de vivre au-delà des frontières de leur continent. Elle est fortement tentée par l’immigration. Ceci suite aux projections sur l’écran  de télévision fonctionnant chez eux comme un miroir aux faibles et déversant ses idées normatives de confort, de bonheur matériel, entre autres. Les enfants de cette île ne font que réfléchir à tout instant, dans le but de parvenir un jour, à quitter leurs parents pour la France. Là, se trouve le mieux-être selon eux. Telle est l’une de leurs premières préoccupations de tous les jours.

Publicité

Dans les toutes premières pages de son roman, Fatou Diome s’est intéressée à l’organisation sociale de cette île. Elle dévoile les fissures. Au cœur du récit, un homme de Barbès revenu après des années d’exil. Ce dernier, rentré au bercail, raconte à ces jeunes déjà impatients d’immigration, une France mythifiée. Il nourrit l’image du pays de richesse et la convoitise des aspirants à la migration.
Fatou Diome dans ses écrits ne s’est pas limitée à dénoncer. Elle a aussi proposé des pistes de solutions afin d’amener le Sénégal et l’Afrique en général à sortir des situations qui lui font perdre toutes ses valeurs et ses valides fils. «Le ventre de l’Atlantique» est au-delà de tout, la collecte de solutions pour l’Afrique. Lesquelles solutions se reposent sur la réconciliation de soi qui est d’après l’auteur du livre, la seule véritable et profonde.

Outre l’exil, l’auteur a abordé d’autres thématiques dans cet ouvrage. Entre autres, les sujets relatifs à la naissance, l’ascendance, les femmes, …,  au travers desquelles elle a «osé dire ce qui ne se dit pas».

Blaise Ahouansè

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité