C’était le 20 avril 1960.
Message d’Eleni Kurpas.
Cher Monsieur Bhêly-Quenum
Vous ne vous souvenez certainement pas de moi, car il y a longtemps que nous nous étions rencontrés, la première fois en Slovénie, peu après que votre beau roman Le chant du lac vous a fait lauréat du Grand prix littéraire d’Afrique ; Un piège sans fin était alors la pierre d’angle de la thèse que je préparais et j’étais terriblement intimidée de découvrir, dans une foule d’écrivains et d’artistes européens et américains, seul Africain, bel homme élégant un peu froid mais à l’aise que vous étiez.
Très sollicité quand j’ai réussi à vous interroger, voici votre réponse : « Un piège sans est mon premier roman publié, mon vrai premier livre est inédit » ; en disant son titre, vous aviez épelé le nom du héros dans votre langue maternelle : Année du bac de Kou glo. Le décodage de ce nom m’a été précieux car j’ignorais tout de cet inédit.
Après la rencontre à Ljubljana , le hasard qui m’aide beaucoup était à nouveau présent à Stockholm où vous étiez détendu et souriant, en compagnie de James Baldwin , Kateb Yacine et Tchicaya U Tam’si, célébrités internationales auxquelles vous m’avez présentée. Je vous prie de m’excuser de ces rappels, mais l’intervention de Kateb Yacine quand je vous interrogeais sur le grand texte intitulé : O.B QUENUM OU LA RÉVOLTE D’ORPHÉE, paru dans Révolution africaine n°173.Vendredi 20 Mai 1966,.fut aussi une information précieuse dans ma thèse ; en effet, quand j’avais posé la question à propos de « l’influence de Camus dans Un piège sans fin », Kateb Yacine a promptement réagi en déclarant : « l’auteur de cet texte est un assez bon critique littéraire, mais il s’était trompé sur le sens de l’étranger dans le roman d’Olympe ; en Afrique, cet étranger-là n’a rien de commun avec celui de Camus »
Tchicaya U Tam’si l’a approuvé et vous-même aviez dit ceci dont j’ai également pris bonne note :
« Quand je travaillais à ce roman, de Camus je n’avais lu que La Peste, mais aussi le Mythe de Sisyphe ; mes lectures étaient plutôt les Tragiques grecs, Thucydide, Hérodote, si je ne me replongeais pas dans les contes de Pouchkine, un roman ou une nouvelle de Dostoïevski, des poèmes de Baudelaire ; je reprenais des textes d’André Breton aussi parce que je l’avais rencontré en 1949 et ça m’avait marqué. »
En répondant avec beaucoup de gentillesse à mes questions écrites, vous avez écrit :
« Le texte dactylographié de Un piège sans fin , d’abord intitulé LE PILORIÉ, avait été refusé par une dizaine d’éditeurs parisiens dont Présence Africaine, avant d’être accepté par les éditions Stock qui le publièrent le 20 avril 1960 ; en décembre 1959,invité au n° 6, rue Casimir Delavigne, j’ai découvert les personnalités de cette Maison ; André Bay, le Directeur littéraire, était fort accueillant ; les Grands Maîtres étaient deux hommes âgés qu’il me présenta en les nommant : Monsieur Delamain, Monsieur Chardonne ; me souvenant soudain d’avoir lu L’Épithalame, je me demandais si c’en était l’auteur quand Monsieur Jacques Chardonne déclara : « Le titre de votre livre est intellectuel, mais malgré son pessimisme, Un piège sans fin, une des déclarations du héros de votre manuscrit, s’est imposée »
J’ai aussitôt restitué l’expression dans son contexte et cité la phrase : « la vie est un piège sans fin tendu à l’homme par Allah ».
« Quelle mémoire ! murmura André Bay » et Chardonne enchaîna : «…votre ouvrage est à l’encontre de certaines conceptions au sujet de l’Afrique et de la présence française dans vos pays mais…vous avez du caractère, du talent et du style »
« Votre maîtrise de la langue française aussi nous a plu, nous allons éditer votre ouvrage », ajouta M. Delamain. » et Monsieur Chardonne de conclure : « cet ouvrage aura un bel avenir et il ira loin ;pendant longtemps vos pays auront affaire aux problèmes de ce roman . »
Comme ces informations aussi ont été très utiles à la rédaction de ma thèse, je vous ai adressé plus tard deux lettres restées sans réponse mais, il y a deux ans, effectuant un séjour à Paris, j’ai découvert une librairie à l’enseigne de Anibwé où, en regardant les titres des ouvrages, j’ai eu un sursaut en trouvant votre nom ! Sans hésitations, j’ai acheté Années du bac de Kouglo ! As-tu vu Kokolie ? et Les Appels du Vodun ; le libraire m’a dit : « Olympe Bhêly-Quenum vit en province, il vient parfois à Paris, mais il a un site web et ses coordonnées sont dans les livres que vous avez achetés »
J’ai visité votre site, quelle richesse ! J’y ai découvert des études sur Un piège sans fin, sauf l’article de Révolution africaine ! A mon humble avis, il devrait y avoir sa place ; ce roman signifie beaucoup de choses dans ma vie de femme et il m’arrive de le relire ; pour saluer son cinquantenaire , j’ai saisi sur mon PC le texte de Révolution africaine et je prie, cher Monsieur Bhêly-Quenum, de me permettre de vous suggérer de le mettre en ligne sur votre site.
Avec l’admiration d’une ancienne étudiante aujourd’hui grand-mère . »
Eleni Kurpas.
*
UN PIEGE SANS FIN de O. B QUENUM
OU LA RÉVOLTE D’ORPHÉE
Révolution africaine n°173 Vendredi 20 Mai 1966.
« LA métamorphose de l’homme simple en l’homme complexe n’étant pas prévue à l’origine, il peut arriver que la métamorphose ne s’opère pas en totalité, et qu’elle laisse les être en cours de mutation, s’efforçant de résoudre une crise dont le dénouement leur est le plus souvent fatal.
C’est pourquoi les fins heureuses n’offrent que des cas d’exception. Bien plus souvent, le héros ou l’héroïne liquident leur conflit par le désespoir, le renoncement, l’aliénation ou la mort : scepticisme de Climbié, homicide et prison à vie pour Diao Falla, suicide de Fall Fara, que Paris avait psis dans ses rets. Enfin, solitude de Maïmouna (« Maï » celle qui doit mourir après une longue agonie morale). Le malaise trouve ainsi sa vérification dans ses conséquences dernières.
C’est ce que rejoint aussi O. B. Quenum, professeur, diplomate dahoméens, mais après un itinéraire cosmique, une puissance de vision imaginative, sans heurter systématiquement les paliers de la culture et de l’intelligence sensible.
Pour saisir l’inquiétude, qui dans « Un piège san.fin » bloque les consciences et brouille les atmosphères, nous avons à dissocier Houénou, O.B. Quenum lui-même, « Européen noir », adepte de Baudelaire, Camus, Sartre, et son héros Ahouna demeuré identique à son passé, attaché aux fétiches, et accablé de leurs colères.
Ahouna racontant son histoire à Houénou, c’est en réalité Houenou qui est le porte-parole d’Ahouna. Et Ahouna constitue un blasphème explicite contre un monde maladroit, qui, au lieu de créer en unissant, a écarté la nébuleuse et se nourrit de la puissance de cette puissance qui sépare, disjoint, éloigne, isole et tue.
Mais Quenum généralise le thème : il y a la créature abandonnée de Dieu, tout en continuant à percevoir, en contrepoint « La complainte de l’angoisse du colonisé ».
Dans la case tranquille de Louga, Maïmouna mène sans question son existence d’enfant noir, en savane, en forêt, au bord de la mer : étendue rassurante à l’éternel recommencement, où, protégée par l’âme des choses, elle suit d’autres destins parallèles, jusqu’à un certain moment de la jeunesse jusqu’au désir écartelant de partir pour connaître, le village natal sauvegarde sa paix intérieure. Le départ signifie la naissance du trouble.
Les monstres psychologiques.
« C’est de là que relève le climat de « l’angoisse » démentielle. Le problème du mal, de la connaissance de l’absurde et de ses dérivés amène la constatation du monde où l’homme est un étranger. Ici encore, il faut distinguer le professeur, disciple de Camus, de son héros. sans culture, pour qui « être étranger », d’après la micro-géographie des peuples, c’est « ne pas être du. même village », voire même du même « carré ».
Le début tu roman est bucolique comme beaucoup d’autres : Ahouna épris de beauté et de musique confie sa joie simple. à l’âme de la terre, à l’oba des montagnes , à reprit des bêtes et des arbres familiers. Ahouna chante les dieux charmeurs du Kiniba, sur les trous du kpété et les lattes de son tôba. Il prend contact avec l’existence du mal lorsqu’il est témoin d’une première injustice. Cette connaissance initiale est décisive. Attaquant d’emblée son esprit, elle n’aura plus qu’à ronger sa foi et gangréner sa . candeur : première manifestation hostile des « Obas ». (pour Ahouna).La fatalité va désormais s’acharner sur Orphée devenu Oreste : évidence de l’absurde et avènement de l’angoisse (pour M. Houénou).
On a prétendu, par ailleurs, que le suicide ne pouvait être pratiqué par les peuples d’Afrique. Or, en lui-même, le suicide n’implique pas tant la liberté de disposer de soi que l’incapacité de se supporter par rapport aux autres, lorsque ceux-ci vous accusent ou vous rejettent, ou lorsque la vie, tout simplement, ne veut pas de vous, ou lorsque les. fétiches déchaînent leur courroux. Le commissaire Toupilly dira plus tard, après un autre suicide, celui du prisonnier Affognôn : « Les sociologues feraient mieux de réviser leurs laïus sur nous, et de se raviser, eux qui prétendent que nous sommes incapables de suicide ! ».
Affognôn, quant à lui, s’était contraint à la mort pour ne pas être un contre-sens à la vie, mais
Bakari, le père d’Ahouna, a préféré la mort « forcée » (plutôt que « volontaire ») à la survie du déshonneur. Et cet acte fatal a poussé Ahouna par-delà l’oppression au calvaire de la panique. De la certitude de l’existence du mal est née irrémédiablement l’angoisse de la déroute, qui, de page en page, le basculera dans les cendres du néant.
En ce qui concerne Houénou, l’acteur s’enracine et l’absurde lui est envahissant. Des fleurs baudelairiennes s’épanouissent un peu partout sur le chemin d’Ahouna, des fleurs malades du Sud, qui répandent un arôme vénéneux, créateur d’un envoûtant sortilège, d’où sort une angoisse paralysante indéfiniment répétée, minutieusement renouvelée.
Dans la scène des cicindèles, bestioles verdâtres affairées autour d’un cadavre, derrière l’indignation d’Ahouna qui les regardait dévorer jusqu’aux os la victime contre laquelle il les avait vues s’animer, le lecteur perçoit un écho de la « charogne ». « Tout cela descendait,. montait comme une vague ou s’élançait en se multipliant. ».
L’habitude du malheur peut amener ainsi l’indifférence, mais la vision de la souffrance pour rien enflée d’un souffle vague vivait en pétillant, on eût dit que le corps détermine cet état nauséeux auquel la littérature de l’absurde nous avait accoutumé. Cependant, O. B. Quenun s’est bien gardé de dématérialiser son héros en vue. de la. seule illustration d’une attitude philosophique : il lui a laissé la densité de l’émotion africaine, cette simplicité enveloppée d’âme, pour répondre coûte que coûte à la méchanceté gratuite d’une création insensée – qu’elle soit ou non d’essence divine.
L’empire des éléments.
« Ahouna -« Le fils du fétiche »- ressent en profondeur l’opposition perpétuelle du règne animal et végétal, de l’âme qui se cache au fond de chaque machine incompatible à la vie sacrifiée des bêtes. La lutte des hommes contre leurs prochains –
et contre eux-mêmes -, ajoute O.B. Quenum. et le ciel contre d’autres.
Les criquets, après leur passage, n’ont laissé que des moignons noircis, préfiguration de végétaux pétrifiés, comme si leur « oba » était mort déjà – le fusil troue les corps vivants-les roues des machines les font éclater.
Ahouna souffre de toutes ces vies écrasées pour rien. Sinon, continue Quenum, pour faire naître une fois de plus,. d’une flaque de sang anonyme de tel animal à fourrure, la dangereuse promesse d’un destin identique : « ce n’est pas seulement de la viande perdue, c’est de la vie perdue. »
L’amour constitue – t-il un exutoire à l’angoisse ? Dans le cas d’Ahouna, déjà condamné, l’amour d’Anatou n’est qu’un masque sinistre, le négatif de la jalousie dévastatrice de son démon.
L’idée de la similitude des créatures de Dieu lui-même est préislamique ou chrétienne, Quenum sème donc le doute corrosif : comment croire aux créatures si Dieu les a créées à son image ? Il s’agirait dans cette hypothèse d’un « faux prochain » duquel nul recours ne peut être attendu – et pas le moindre remède à l’angoisse d’assumer un destin solitaire -. Ahouna, pour tenter de satisfaire le « monstre » qu’il porte en lui, contre le « monstre » d’Anatou, exécute son ordre secret : celui de tuer. S’il était né pour être un criminel il devrait se soumettre pour ne pas mécontenter son démon. Il tue donc une inconnue de lui, la femme Kinhou, portant un coup irrémédiable à son propre destin.
L’auteur accuse donc la viduité de tout ‘dans, l’existence humaine. Dès lors, Ahouna consomme de manière irréfutable sa ruine physique et morale.
S’étant soumis à son démon, son « être » parti, le Bien et le Mal l’ayant également fui, Ahouna pourrait, débarrassé de sa dualité, entrer dans l’indifférence et commencer à nourrir dans le rejet des sentiments.
Mais la créature continue sa vie, en dépit de l’absurde, et ressent la torture d’être réduite à « l’absence ».Sa vie est morte, mais il est contraint d’en poursuivre l’apparence. Jusque là, son angoisse résultait à la fois de l’impossibilité d’avoir raison du raison du mal et de l’imprécision de ce que l’avenir lui réservait : c’est alors l’ascension – sans mords – vers la certitude du châtiment parce qu’il est soumis aux puissances cachées mais impérieuses ; l’angoisse faisant suite aussi bien à la révélation du destin qu’à son incertitude.
De plus en plus, Ahouna connaît l’angoisse causée par la foule, preuve une fois de plus qu’il n’y a rien’ de charitable à attendre des hommes. A Ouidah ou Cotonou, prétextes géographiques, la population entière, blanche et noire, d’un parti ou d’un autre, chrétienne, musulmane et fétichiste, coordonnera ses préjugés raciaux, politiques ou religieux pour dénoncer l’opprobre unanime.
Boullin, victime lui aussi, avait prévenu Ahouna : « La ville, d’ordinaire indifférente, pressée, deviendra soudain un monde de badauds qui s’abattra sur toi, telle une colonie de mouches vertes sur un morceau de viande. »
Dans la prison de Ganmê , il sent déjà la fadeur cruelle de l’éternité des ténèbres : il gravit, sans bouger, les derniers paliers de l’angoisse, pour en arriver, finalement, à entendre – l’appel irrésistible de la Nuit.
La colère de l’ « OBA »
« Ahouna croyait sans doute être arrivé au terme du malaise, sans douter que l’anxiété était à sa mesure comble. Les Dieux n’étaient pas encore apaisés. L’univers, avide de carnage, n’a pas abdiqué, II existe encore, par-delà la prison, une autre forme de l’effroi : les terribles carrières, où le garde Hounnoupko mène quotidiennement en rang, ses prisonniers. Tous les éléments se sont coalisés contre ces maudits. La colère végétale se déchaîne, les plantes carnivores déchirent cruellement le monstre fabuleux que constitue le funeste cortège, les minéraux eux-mêmes bougent et leur déclarent la guerre. Un éclat de – silex se plante dans l’œil de Koffi ; Faridé et Boullin seront tour à tour ensevelis sous un bloc de granit.
Tout leur sang dehors excite la convoitise des vautours associés à la fureur universelle, tournant en une ronde obstinée, déçus. de ne pouvoir se venger des cadavres engloutis par la pierre.Saisi de vertige, Ahouna a laissé les bornes de la folie pour se sentir au-delà de la mort, DEPASSE LUI-MÊME À L’INTÉRIEUR DE SON ABSENCE. Il s’étouffe dans une sorte de désintérêt5 peut-être plus proche de la sérénité, en deçà de l’horreur et de l’angoisse.
Les démons l’ont exterminé. II n’a même plus d’opinion concernant la vie. Sa mort corporelle n’a donc plus rien à signifier. Il avait depuis longtemps déjà relégué le non-sens que constitue l’existence humaine, dès lors qu’on en prend conscience : caricature de ce qu’eût été une création sans désordre pour atteindre l’ataraxie supposée des anciens dieux. »
N T.
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Réponse à l’étudiante d’autrefois.
Bien chère Madame Eleni Kurpas,
Je vous exprime ma gratitude avec d’autant plus d’émotion que votre message m’a fait remonter le temps à plus de 40 ans ; l’imagination aidant -sauf erreur- je vous revois : taille moyenne, chevelure noire en chignon, quelques éphélides sur un visage aux trais fins ; c’était en Slovénie et vous portiez une robe bleu à pois ; plus tard, à Stockholm , le chignon arrangé en une longue queue de cheval, vous portiez un imperméable gris ? fourré , qui, n’étant pas fermé, laissait voir votre jupe…beige à chevrons et votre corsage blanc ; mon regretté ami Gérald Tchicaya U Tam’si, qui vous dévorait des yeux, avait émis un sifflement et vous en avez rougi vivement.
J’arrête cette description et serais heureux de la rectification des erreurs. Oui, Un piège sans fin a eu 50 ans en avril dernier et des lecteurs, d’anciens élèves aussi dont certains ont rappelé avoir fait « des fautes d’orthographe ou de syntaxe en affrontant des extraits de ce livre », m’ont écrit, voire téléphoné à l’occasion de ce 50ème anniversaire ; mais…bien chère Eleni, vous êtes la seule personne à évoquer des souvenirs et des détails qui m’ont sincèrement ému.
Bien qu’il eût été fort bien accueilli par la critique littéraire internationale entre 1960 et 1963, ce roman, sans avoir bénéficié d’aucune publicité, est constamment réimprimé et au programme un peu partout en Afrique, voire en Afrique anglophone où le français est enseigné ; des chapitres en ont été traduits en grec à Athènes, des pages en existent dans des manuels scolaires ; en m’informant qu’il y a « 75 thèses et davantage de mémoires de Maîtrise consacrés à Un piège sans fin », un universitaire m’a posé une question encore sans réponse : « A quoi sont dus la force et le succès de ce roman dans la création littéraire africaine ? »
En vous remerciant encore de votre message insigne, j’ajoute : puisqu’avec le temps les dieux d’Afrique font réaliser des performances, j’informe l’excellente jeune grand-mère que vous êtes certainement, que le vieil écrivain est plusieurs fois arrière-grand-père.
Avec toute mon Amitié…et que la création littéraire donne du sens à la vie.
Olympe BHÊLY-QUENUM