Le Superviseur Général de la Commission politique de supervision de la Lépi (Cps-Lépi), Nassirou Bako Arifari était hier, dimanche 24 octobre sur l’émission «Zone Franche » de Canal3 Bénin. Il a pour la circonstance, éclairé l’opinion sur les démarches de la Cps pour corriger les dysfonctionnements qui s’observent au cours de l’enregistrement biométrique dans les aires opérationnelles de l’Ouémé-Plateau et de l’Atlantique –Littoral.
« Nous ne sommes pas dans une logique de Lépi à marche forcée », « Nous allons adapter, le chronogramme de l’établissement de la Lépi aux contraintes.. » C’est par ces mots que le Superviseur Général de la Cps-Lépi a tenté de justifier la démarche qu’adopte l’institution qu’il dirige ainsi que la Miréna qui est l’organe technique. Invité sur « Zone Franche » de Canal3 Bénin dimanche dernier, il a apporté sa part de vérité dans les cafouillages qui s’organise autour de l’établissement de la Lépi. Il a reconnu les erreurs qui émaillent le processus de la Lépi. Erreurs que la Cps et la Miréna tentent de corriger au fur et à mesure de leur détection, ainsi se justifie la prorogation du délai de l’enregistrement dans l’aire opérationnelle l’Ouémé-Plateau. Il s’agit notamment des personnes qui n’ont pas leurs noms dans les Kits, des populations inondées, des photos sans couleurs…par ailleurs il a confirmé les rumeurs qui attestent que tous les doigts n’ont pas fait objet de la prise des empruntes digitales dans certaines localités. « En dépit de la lenteur des capteurs d’empruntes et des difficultés que les agents rencontrent sur le terrain, certains opérateurs kits ont mis une croix sur des doigts comme si les gens sont des personnes handicapées. » confie Nassirou Bako Arifari. Pour corriger cet état de chose, le Sg de la Cps-Lépi affirme que les gens qui ont fait objet de ces erreurs seront appelés lors de la phase de correction à compléter les informations qui manqueraient. Mieux il lève un coin de voile sur l’initiative de la Cps-Lépi de laisser même après la fin des prolongements 25 kits biométriques dans la ville de Porto-Novo afin de récupérer les retardataires et autres cas.
En ce qui concerne le démarrage en dentelle de l’enregistrement biométrique dans l’aire opérationnelle Atlantique-Littoral, le Superviseur Général rassure. Le décompte des 10 jours au bout desquels doit prendre fin l’enregistrement biométrique n’a pas encore commencé. Bako justifie cette démarche de la Cps par le fait que 300 centres qui n’ont toujours pas démarré les enregistrements biométriques en raison des opérateurs de kits qui ont désisté. « Le compte à rebours va commencer pour l’aire lorsque ces trois cent centres vont démarrer les enregistrements ». Il a aussi précisé que les enregistrements n’ont lieu que dans les zones non atteint par les inondations.