Vote hier de la loi sur l’eau à l’Assemblée nationale

Un meilleur avenir pour la gestion de l’eau au Bénin
Un seul point était inscrit à l’ordre du jour de la séance plénière d’hier au Parlement. Il s’agit de l’examen du rapport relatif à la gestion de l’eau en République du Bénin. En effet, après deux reports successifs, ce dossier a été finalement adopté à l’unanimité des députés présents. A la précédente séance plénière, on se rappelle que les honorables députés ont refusé d’examiner ce dossier parce que le ministre en charge de ce département ministériel en l’occurrence Sacca Lafia était absent.

Mais hier, il a été présent à l’hémicycle avec son collègue de l’environnement Justin Adanmayi. Après présentation du rapport par la commission du plan, il a été retenu essentiellement que ce projet de loi présente trois objectifs. Notamment, assurer une gestion intégrée des ressources en eau de façon à « prendre en considération ensemble et à concilier les différentes utilisations et fonctions physiologiques, socioculturelles, économiques, environnementales de l’eau, ainsi que ses éventuels effets négatifs sur les personnes, les biens ou l’environnement, afin d’assurer une utilisation équilibrée, une répartition équitable et une exploitation durable de la ressource disponible ». Ensuite  garantir à chacun le droit à l’eau et un accès équitable à la ressource en eau disponible et enfin  promouvoir une politique dynamique en vue d’assurer la conservation des ressources en eau par la définition d’objectifs quantitatifs et qualitatifs. Il faut dire que la plupart des députés ont évoqué plusieurs préoccupations liées à l’eau. C’est le cas par exemple de l’honorable Edgard Alia qui s’est insurgé contre le gouvernement en affirmant que depuis l’avènement du régime du changement sa localité n’a pas été électrifiée, c’est le cas aussi de l’eau potable qui manque cruellement.

Quant à la 2è secrétaire parlementaire Affo Djobo, elle a déploré la même situation dans sa localité au nord du pays et elle s’inquiète sur ce qui adviendra à la suite du vote de cette loi. Le député Timothée Gbèdiga de l’UN a parlé lui de l’eau qui est servie jusqu’à ce jour dans sa région à Sèmè et qui n’est pas toujours potable. Selon lui, chaque fois que la Sbee coupe l’électricité, la distribution de l’eau aussi est également interrompue et il se demande pourquoi cela. Au terme des débats, les 94 articles du projet de loi ont été répartis en 12 chapitres,  examinés puis votés à l’unanimité des députés.

Ismail Kèko

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