Le «kpayo» devenu rare aux abords des voies à Porto-Novo

Nous sommes dans la ville de Porto-Novo, précisément le jeudi 12 janvier 2012 aux environs de 13 heures sur le boulevard « Djassin ». A peine une dizaine d’étalages de vendeurs d’essence « kpayo » en quittant le carrefour « Ecole Normale » vers le pont de Porto-Novo via l’Hotel Beaurivage. Alors qu’auparavant, avant la pénurie du « kpayo », ce boulevard accueillait des dizaines, pour ne pas dire des centaines de vendeurs d’essence frelatée. Pour cause, le carburant frelaté communément appelé «kpayo» devient rare. «Je suis vendeur d’essence kpayo depuis plus d’une dizaine d’années mais je n’arrive plus à m’approvisionner auprès de mes livreurs depuis quelques jours suite à la situation de crise au Nigéria. Et si je suis là aujourd’hui sans bidons d’essence sans bouteilles, c’est parce que je ne veux pas faire comme d’autres qui se lèvent de bonheur pour aller faire la queue au niveau des stations avec leurs bidons d’essence… » a confié Codjo A. rencontré fortuitement sur le boulevard et devant un étalage vide. Il s’est fait le porte-parole d’autres vendeurs de « kpayo » qui ont rangé leurs bidons provisoirement en attendant le jour où la situation va revenir à la normale. Comme l’étalage du sieur Codjo, d’autres étalages vides ont été vus tout au long du boulevard « Djassin » de Porto-Novo. Outre ce boulevard principal, il est aisé de constater également que sur certains artères de la ville où l’activité était florissante, tous les bidons ont disparu pour laisser place à des tables vides autour des quels, des causeries s’observent parfois entre vendeurs de « kpayo » pour occuper leur temps d’inactivité.

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