Pension des retraités : les propositions et recommandations des députés au gouvernement

La délocalisation du recensement des retraités, la déconcentration au niveau des ministères concernés, l’informatisation des archives du fait qu’on demande plusieurs fois aux retraités les mêmes pièces,

 alléger la tâche à ces personnes âgées qui ont servi 30 années durant l’Etat béninois. Voilà autant de recommandations et propositions faites par les honorables députés au terme des débats qui ont eu lieu dans l’enceinte de l’hémicycle en présence du ministre de la justice Marie-Elise Gbèdo représentant le gouvernement. C’est à travers une question orale avec débat posé par le député Kakpo Zannou et un  député à propos des conditions de vie  des retraités.  Les réponses de la ministre n’ont pas convaincu les députés. Pour le député Kakpo Zannou, initiateur de la question, il faut informatiser la fonction publique. Il a évoqué les problèmes de lenteur administrative surtout au niveau du ministère de la fonction publique et des finances. La 2è questeur Françoise Assogba l’a appuyé dans sa logique en parlant également de manque d’encadrement des agents et aussi de manque de suivi. Le député Biokou Firmin quant à lui, il s’est réjoui que les réformes entamées ont permis de favoriser la la délivrance de quelques  500 livrets de pension le mois dernier. Enfin ll a plaidé pour la prise de sanction  à l’encontre  des agents indélicats. «Le ministre n’a convaincu personne et il faut revoir la copie» a affirmé quant à lui le député Gaston Yorou, plus acerbe dans ses propos. Pour lui, il faut rendre opérationnelle l’antenne des services des finances de Parakou et éviter de longs trajets aux retraités. Quant à l’honorable  Sagui Yoto, il propose qu’en partant à la retraite, l’argent doit se faire délivrer  en même temps sa lettre de félicitation et les dossiers à déposer. Le président Nago, au terme des débats a demandé au gouvernement de prendre en compte les diverses préoccupations des députés. Selon lui, si les questions orales peuvent permettre de faire bouger les choses, c’est une bonne chose. «Dans 6 mois, nous allons nous revoir pour voir si les recommandations ont été mises  en œuvre et aussi pour leur suivi» a déclaré Mahurin Coffi Nago.

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