(9,4 milliards FCFA pour l’exercice 2013) Les députés membres du bureau de l’Assemblée nationale se sont donné rendez-vous hier au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Le seul point principal à l’ordre du jour de leur réunion est l’étude et la validation de l’avant projet de budget de l’institution parlementaire exercice 2013. En effet, conformément aux dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale en son article 144, « l’Assemblée nationale établit son budget prévisionnel qui est transmis au ministre de l’Economie et des finances, pour intégration au projet de budget de l’Etat après adoption… ». Ainsi, pour se conformer à cette disposition, les membres du bureau ont passé au peigne fin l’intégralité du document. A la suite des échanges et des amendements, les députés membres du bureau ont donné leur accord à un projet de budget en régression d’environ 300 millions FCFA par rapport au budget de l’année précédente en cours d’exécution. Selon nos sources, le projet de budget pour l’exercice 2013 s’élève à environ 9,4 milliard pour 2013 contre 9,7 milliards en 2012 soit un taux de régression de 2,7%. Le bureau dans sa logique est resté pratiquement en phase avec sa ligne d’orientation des réformes entreprises par le parlement dans le budget précédent. Notamment, la relecture des statuts et du règlement intérieur de l’institution parlementaire dans oublier les dépenses de fonctionnements et autres. Le bureau n’a pas omis également d’évacuer les points de désaccord entre le bureau de l’institution et les cadres administratifs membres du Syndicat autonome du personnel de l’Assemblée nationale (Synapa) de même que les amendements à l’avant projet de budget exercice 2013 ont été examinés un à un par les députés. Il ressort qu’au terme de la réunion, le bureau de l’Assemblée Nationale est resté campé sur sa position malgré les grognes répétées du syndicat du personnel parlementaire. On se rappelle que le syndicat du personnel parlementaire avait exigé des responsables de l’Assemblée nationale entre autres, les indemnités de transport, des indemnités de sujétion, des primes forfaitaires, des primes de rendement, des primes de risque, des subventions accordées au Synapa. Il s’est avéré que le bureau de l’Assemblée nationale se serait basé sur l’incidence financière trop exorbitante liée à ces revendications pour remettre en cause les doléances du Synapa. Hier, les membres du bureau ont maintenu leur position.