Un mémorandum d’entente relatif à cinq différents secteurs de développement a été signé vendredi dernier à la salle de conférence du ministère des affaires étrangères entre l’Australie et le Bénin.
La coopération entre le Bénin et l’Australie prend une nouvelle tournure. Un mémorandum d’entente a en effet été signé ce vendredi en fin de matinée entre les deux pays. Lequel tient lieu d’accord-cadre de coopération d’une durée de cinq (05) ans et permettra de renforcer les liens dans les domaines de l’économie, des investissements et des échanges commerciaux, du maintien de la paix et de la sécurité maritime. Très séduit par cet acte-le tout premier du genre depuis le début de cette coopération en 2009-qui s’annonce ‘’très bénéfique’’ pour le peuple béninois, le ministre Nassirou Arifari Bako des affaires étrangères n’a pas caché son admiration pour le gouvernement australien qui d’après lui, vient de confirmer son intérêt pour le développement de l’Afrique. En effet, le 12 juillet 2012 à l’occasion de la réunion du conseil exécutif de l’Union africaine, l’honorable Richard Marles, représentant spécial du premier ministre d’Australie a annoncé que plus de deux cent quarante (240) entreprises australiennes sont impliquées dans plus de six cent cinquante (650) projets d’exploitation de ressources. Mieux, selon le ministre béninois des affaires étrangères, l’Australie a triplé depuis 2007, son aide au développement de l’Afrique et s’est engagée à poursuivre son appui aux pays africains. Candidat au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies pour le mandat 2013-2014, ce pays a décidé d’étendre aux pays francophones d’Afrique sa coopération qui était initialement concentrée sur les pays du Commonwealth. Ainsi, après l’ouverture de son ambassade à Addis-Abeba il a décidé de s’installer à Dakar, la capitale sénégalaise. Convaincu que le Bénin sera désormais l’un des pays de la concentration de l’aide au développement et des investissements australiens, le ministre Arifari Bako a émis le vœu de l’ouverture prochaine d’une Ambassade à Canberra en Australie et à Cotonou au Bénin ainsi que la mise en place d’une délégation de l’Agence australienne de développement international. Quant à William Fisher, le représentant du gouvernement australien, ces doléances seront sans doute bien accueillies par les autorités de son pays. Car, rassure t-il, la signature du présent mémorandum marque le début d’une coopération bilatérale qui s’annonce franche et fructueuse.