(Sa Direction change de main) Réunies en séance extraordinaire ce samedi 25 août à la Bourse du travail à Cotonou, les organisations syndicales membres du Front peaufinent leur stratégie de lutte pour la satisfaction de leurs «légitimes» revendications.
Les revendications des enseignants persistent et la prochaine rentrée scolaire de plus en plus menacée. Ce samedi 25 août, les organisations syndicales membres du Front d’actions des syndicats des trois ordres de l’enseignement, réunies à la Bourse du travail à Cotonou ont procédé à l’évaluation des derniers mouvements de débrayage ayant paralysé l’école béninoise plus de trois mois durant. Et de leur plate-forme revendicative objet desdits mouvements. Après l’évaluation, les syndicats membres du Front ont pris de nouvelles options pour un redimensionnement de la lutte et ont peaufiné les stratégies de lutte devant conduire à la satisfaction de leurs «légitimes» revendications. Il s’agit du bénéfice des 25% de point indiciaire, la rétrocession des fonds «illégalement» défalqués, la formation des enseignants reversés et le paiement des primes spécifiques aux enseignants en poste sédentaire. Dans cette logique, ils- les syndicats- sont résolus à «redynamiser» les structures de lutte du Front en procédant au renouvellement de sa direction.
«Pour les rudes batailles qui s’annoncent en vue d’une revalorisation concrète de la fonction», le Front, dans son communiqué de presse, lance un vibrant appel à tous les enseignants pour se tenir prêts. Au vu des remous constatés déjà en cette veille, y aura-t-il ou non rentrée scolaire le 1er octobre prochain ? «Le Front fera connaître au peuple béninois ses résolutions par rapport à la rentrée 2012-2013», indiquent les porte-paroles du Front dans le communiqué de presse. Le mystère entretenu par le communiqué du Front et les nombreuses tractations qui se mènent à propos de prochaine rentrée n’augurent rien de bon. Et averties, les autorités en charge de l’éducation nationale «en valent deux» comme le dit un adage.
Le nouveau bureau national
Porte-paroles : Lucien Glèlè Langanfin, Bertin Hessou
Secrétaire administratif : Fabrice Hounsounou
Trésorier général : Francis Maxime Okoundé