« Dishfire ». C’est le nom de code du programme de l’agence nationale de sécurité américaine (Nsa) qui a permit l’interception de près de 200 millions de sms de part le monde. Selon les révélations faites par le quotidien britannique The Guardian ce jeudi 16 janvier, près de 200.000.000 sms ont été interceptés par jour par l’agence américaine.
En Avril 2011 par exemple, en moyenne 194 millions de sms ont été collectés par jour. Le quotidien britannique a fait ses révélations sur la base des documents divulgués par Edward Snowden, l’ancien consultant de la Nsa, aujourd’hui exilé en Russie. Mais à quoi servent ces centaines de millions de textos interceptés ?
Se basant sur un document interne de la Nsa datant de 2011 et intitulé « Sms : une mine d’or à exploiter », le Guardian indique que l’agence se sert des textos pour extraire des informations sur les détenteurs de téléphones portables même si ces derniers ne sont soupçonnés d‘aucune activité illégale. Les informations extraites sont relatives aux projets de voyage, aux contacts et aux transactions financières. Ces nouvelles révélations sur les techniques d’espionnage de la Nsa tombent alors qu’Obama s’apprête à faire un discours sur les réformes des méthodes de surveillance de l’Agence. Il faut en fait trouver le juste milieu entre le besoin de sécurité et le respect de la vie privée des citoyens.
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