Bénin : le Mpr pour dire halte aux dérives de la gouvernance Yayi

Le vendredi 10 octobre 2014 dernier, a eu lieu au Codiam de Cotonou, le lancement des activités du Mouvement Populaire de Résistance (Mpr). Créé par des hommes politiques et des citoyens d’horizons divers, il a pour objectif d’inciter les jeunes à être plus éveillés afin de dire non à l’arbitraire et à l’imposture qui  émanent de l’instance dirigeante actuelle du pays.

«  Il y a des moments où le silence et l’inaction s’apparentent à de la complicité ». Cette citation écrite sur la banderole de lancement de ce mouvement est l’expression même de sa volonté d’engagement politique. C’est pour dire non à ce silence et à cette inaction  qui s’apparenteraient plus tard à de la complicité avec le gouvernement actuel que le Mouvement Populaire de Résistance (Mpr) a fait sa sortie officielle  vendredi dernier au Codiam. Créé par des personnes éprises de paix et de justice, venant de toutes les catégories socio professionnelles du pays, le Mpr est mouvement politique, présidé par Kangni Bruno. Né suite aux dérives du gouvernement actuel, le Mpr s’indigne contre l’arbitraire, l’injustice et contre toute remise en cause des acquis démocratiques en République du Bénin. Ainsi par son avènement, il se veut comme  le creuset idéal et  approprié pour mener légalement la résistance populaire face au retour de l’arbitraire et entend mener des actions successives à intensité progressive suivant un chronogramme bien défini. Dans cette perspective et compte tenu de l’urgence de l’heure, le Mpr se positionne sur le chantier de l’organisation des élections en dénonçant entre autres : la décision de la Cour Constitutionnelle conditionnant l’organisation de toute élection future à une hypothétique Lépi, en condamnant énergiquement la non tenue des élections communales, municipales et locales depuis bientôt deux ans. Face à ces faits dénoncés, le Mpr invite l’Assemblée Nationale et le Cos-Lépi à prendre leurs responsabilités chacun en ce qui le concerne ; invite la classe politique et les acteurs sociaux du pays à s’asseoir pour évaluer le chemin parcouru avec la Lépi afin de faire des choix idoines pour sortir le peuple de l’impasse. Enfin, elle  suggère en vue des élections à venir de recourir à une liste ad’hoc. Cette cérémonie a eu le soutien des institutions sœurs comme l’Union fait la Nation, représentée par l’honorable Eric Houndété ; du Parti politique Agir, représenté par Kanhonou Ghislain et d’autres personnalités à savoir le syndicaliste Jacques Ayadji, le doyen Stanislas Pognon etc.

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