A travers un ouvrage intitulé «Jérôme Carlos, Un homme d’exception », lancé samedi 04 octobre à l’hôtel du Port de Cotonou, le consultant en Gestion électronique de la documentation au parlement européen au Luxembourg, Narcisse Dovènon, donne à lire des détails édifiants sur le journaliste émérite, grand chroniqueur, historien, penseur et exemple vivant de modèle de réussite béninois, Jérôme Carlos.
Jérôme Carlos, un enfant soumis à l’éducation de son père qui voulait que ses enfants soient les meilleurs. Sa vie religieuse de catholique fervent. Ses expériences dans les champs de son père à Sèmè et à Djèrègbé. Son aventure de pâtissier. Jérôme Carlos musicien, collégien auteur de l’hymne du collège Aupiais dont la musique a été composée par Basile Kossou. Sportive de haut niveau, détenteur pendant 45 ans du record de meilleur sauteur du Bénin. Sa vie durant un exil forcé long de 22ans. Un homme intègre, indéboulonnable même avec quantité de billets de banque… c’est, informe le critique littéraire Lucien Zinsou Dossou, autant de choses édifiantes et plein d’autres jamais connues du commun des mortels, sur Jérôme Carlos, le célèbre journaliste, chroniqueur encore très actif malgré ses 70 ans, historien, auteur penseur prolifique, béninois qui sont à lire dans «Jérôme Carlos, Un homme d’exception ». Un ouvrage biographique de Narcisse Dovènon, Consultant en Gestion électronique de la documentation au parlement européen au Luxembourg, lancé samedi dernier à l’hôtel du Port de Cotonou en présence d’’un impressionnant gratin de personnalités intellectuelles, de professeurs, de responsables d’organisations des professionnels des médias et du grand ami de Jérôme Carlos lui-même, de son épouse et de son autre grand ami, Nouréini Tidjani Serpos, professeur émérite de Lettres et Directeur adjoint de l’Unesco. L’œuvre parut chez star édition et retrace en 125 pages avec 15 chapitres presque toute la vie de Jérôme Carlos depuis son enfance dans les moindres détails. Il s’agit selon les différents contemporains, proches, employés et autres qui se sont succédé au pupitre, d’un précieux ouvrage sur un homme précieux pour le Bénin. Celui qui, assure l’auteur, est « l’homme le plus aimé des Béninois et le plus populaire. Celui que tout le monde veut écouter chaque matin à travers ses chroniques hebdomadaires ». « Cet ouvrage de Narcisse Dovènon que nous lançons aujourd’hui, dira le professeur Nouréini Tidjani Serpos, est un repère générationnel important. c’est un livre qui nous situe l’itinéraire intellectuel d’un homme né dans les décombres de la deuxième guerre mondiale avec tout ce que cette période signifie pour nos parents en matière de difficultés, de restrictions ».
Narcisse et son idole
Persuadé, Narcisse Dovènon l’était du fait que son ouvrage qu’il a rédigé chez le grand-duché de Luxembourg intéresserait les Béninois venus en nombre important pour l’accueillir et le public africain. Il y avait, a-t-il révélé, un grand engouement de plusieurs internautes autour du projet de rédaction du livre. Aussi était-il, motivé par le désir ardent manifesté de dizaines de maisons d’éditions européennes à publier «Jérôme Carlos, Un homme d’exception ». Autant d’éléments qui dit-il, lui ont prouvé la véritable valeur de l’homme, Monsieur Jérôme Carlos. Une valeur dont l’écho est perceptible au-delà du Bénin. Pour Narcisse, « Ce livre «Jérôme Carlos, Un homme d’exception » qui est lancé ce jour et qui retrace le parcours d’un homme dont les qualités ne sont plus à démontrer, est une boussole pour la jeunesse béninoise et africaine ». Ce qu’affirme l’auteur, sa cible, Jérôme Carlos lui-même ne l’aurait pas dit. Pour preuve, « le titre du livre est difficile à porter » a indiqué par une grande marque de modestie, l’homme dont il est question à sa prise de parole après avoir soupiré. Sa modestie se justifie à un proverbe baoulé « le sel ne dit pas qu’il est salé » dont il a fait usage, entre autres, pour expliquer ses impressions samedi. L’homme d’exception qu’il est et qu’il ne veut apparemment pas afficher, les Béninois l’on reconnu en disputant âprement le premier exemplaire de l’ouvrage mis en vente avant qu’il ne soit laissé à 340.000 Fcfa, ceci parce qu’il se faisait déjà tard pour un lancement qui a duré près de 3heures d’horloge avec des témoignages donnant raison à Narcisse Dovènon.