Les agents des Eaux et forêts en collaboration avec la police judiciaire ont mis la main sur trois présumés trafiquants de carapaces de tortues marines. Ces présumés trafiquants ont été arrêtés ce vendredi 7 août dernier à Fidjrossè à Cotonou.
Et ce, en possession de 15 carapaces de tortues marines. Les 15 carapaces interceptées sont de la grande famille des tortues olivâtres (lepidochelys Olivacea), une espèce très menacée au Bénin et dans le monde entier. C’est une variété de tortues intégralement protégée par la convention de Washington (Cites) signée par le Bénin et la loi nationale sur la faune.
Ces présumés trafiquants devront répondre de leurs actes devant la justice. Il faut indiquer que pour ces actes, ces trois individus sont passibles d’une amende de 300 000 FCfa à 800 000 FCfa et/ou d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans. Et ce, conformément aux dispositions de l’article 154 de la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant Régime de la faune en République du Bénin qui interdit la chasse ou la capture des animaux sauvages sans les permis ou dans les lieux interdits en excédant des latitudes d’abattage ou de capture autorisée, en utilisant des armes, moyens ou engins prohibés, ou sans assurance lorsque celle-ci est obligatoire.
Cette même loi proscrit également le ramassage des œufs ou la destruction des nids d’animaux sauvages dans les zones protégées, l’importation, l’exportation, la réexportation ou commercialisation des animaux sauvages ou leurs trophées et dépouilles en dehors des cas permis. Aussi, indique la loi, toute destruction, endommagement ou disparition des produits de la faune appréhendés en situation irrégulière sera passible de la même peine. C’est le cas de l’élevage des animaux sauvages en infraction à la présente loi et à ses textes d’applications. Indiquons que les arrestations de trafiquants d’animaux protégés sont l’expression et l’engagement du Bénin à protéger la faune, notamment la faune sauvage