L’Inspecteur général Louis Philippe Houndégnon, directeur général de la police nationale du Bénin, le Général des douanes Charles Sezan, directeur général de la douane béninoise, le Colonel Emile Elomon, directeur général de la gendarmerie nationale sont dans une mauvaise posture. Ils sont même sur la braise.
Et ce, du fait des faits de corruption et de rançonnement devenus de plus en plus récurrents à l’aéroport internationale Bernardin Cardinal Gantin de Cadjèhoun, à Cotonou, dans la capitale économique béninoise et dans lesquels sont impliqués certains agents sous leurs commandements. Le chef de l’Etat béninois, Dr Thomas Boni Yayi, après avoir balayé l’ensemble des agents militaires, paramilitaires et mêmes civils travaillant au niveau de cette importante frontière du pays, vient en effet de convoquer ces différents responsables ainsi que les responsables des autres sections intervenant dans cet espace à une séance de travail ce mardi 4 août 2015.
Selon certaines indiscrétions, le président de la république, lors de cette séance de travail qui aura lieu au palais de la présidence de la république, voudrait s’assurer que tous les agents concernés par le grand coup de balai ont été remplacés par de nouveaux. Le chef de l’Etat, de plus en plus intolérant contre les agents indélicats, donnerait selon nos sources des instructions fermes aux différents responsables des corps militaires, paramilitaires et civils pour que ces faits qui ternissent l’image des Béninois et du Bénin ne se reproduisent à l’avenir.
Cela n’est point une nouvelle rassurante pour le DGPN Houndégnon, le DG/douane Sezan encore moins pour le DGGN Elomon et les autres responsables. Et ce, vu que le chef de l’Etat, dans l’affaire dite affaire de l’eau potable relative au scandale financier dans la mise en œuvre du Programme pluriannuel d’appui au secteur eau et assainissement (PPEA II), n’a pas hésité à contraindre son ministre à la démission et à demander sa traduction devant la Haute cour de justice.