Selon une étude menée par des chercheurs américains de l’Université de Stanford, des bactéries vaginales des mères seraient à l’origine des naissances prématurées de leurs bébés. A la recherche des causes des naissances prématurées, ces chercheurs se sont intéressés à l’impact que les microbes vivant dans l’organisme de la femme pourraient avoir sur les grossesses.
Ils ont alors procédé à des prélèvements d’échantillons de micro-organismes dans le vagin, l’intestin, la gencive et la salive chez 49 femmes gestantes. A noter que ces prélèvements ont régulièrement été faits par semaine durant la grossesse et par mois l’année d’après accouchement. Il leur a été donné de constater que les femmes ayant eu des accouchements prématurés ont une flore vaginale assez riche de bactéries parmi lesquelles se trouvent le Gardnerella et l’Ureaplasma à qui on attribue des infections vaginales. Poussant loin la curiosité, les chercheurs du centre des études de complexité biologique de l’Université de Virginia, ont relevé qu’entre autres, le groupe social des Afro-Américains qui ont une riche flore microbienne, enregistrent plus de naissances prématurées. Cela néanmoins est à prendre avec des pincettes pour ne pas verser dans la stigmatisation étant donné que les chercheurs reconnaissent qu’il y a encore de nombreuses questions sur ce sujet qui n’ont pas encore de réponses.


