L’économie chinoise semble enrhumée. Elle en a donné quelques signes la semaine dernière avec le ralentissement de l’économie, le krash boursier ainsi que des mesures conservatoires prises par Pékin dont la dévaluation de fait de la monnaie chinoise (Yuan) par rapport au dollar, l’injection massive de fonds dans l’économie pour soutenir les marchés financiers.
Cette fébrilité de l’économie de la deuxième puissance économique mondiale fait d’ailleurs couler beaucoup d’encre et de salive. Et on se demande si cela ne va pas occasionner une nouvelle crise économique mondiale. Surtout, après le «black Monday » du lundi dernier lors de laquelle les grandes places boursières asiatiques, européennes et américaines n’ont pas été épargnées par la mauvaise note des bourses chinoises.
La mauvaise passe que traverse l’économie chinoise inquiète également l’Afrique. L’empire du milieu est très présent sur le continent à travers ses investissements faramineux dans les infrastructures routières et énergétiques et l’achat des matières premières. Les pays africains qui ont du souci à se faire sont entre autres, l’Afrique du Sud, l’Angola, la Zambie et la Sierra Leone. A titre d’exemple, la Chine achète 40% du pétrole brut produit par l’Angola. Quant à la Zambie, 80% de ses exportations vont en Chine. Et les investissements chinois représentent 7,5 % de sa production nationale.
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