Nouvelle Conscience : Prouesse d’une idéologie de masse réformiste

A ceux qui, candidats à l’élection présidentielle ou citoyens ordinaires, ont pu se sentir mal à l’aise avec la Nouvelle Conscience de Pascal Irénée Koupaki, à ceux qui n’y voient qu’imposture pour, certainement, ne l’avoir pas suffisamment compris,  nous nous faisons l’agréable devoir citoyen non pas, d’en exposer les grandes lignes et forces d’autant que nous l’avons déjà fait en maintes occasions, mais de mettre, cette fois-ci, l’emphase sur son substratum qu’est la remise en cause permanente et sa mutation en idéologie de massedont, même les vieux partis sont en manque

Le paramètre remise en cause dans ‘’ Nouvelle Conscience’’

L’occasion est bellepour appeler l’attention sur le fait qu’en cette période que l’on ne sait si elle est pré-campagne ou déjà campagne électorale,l’on ne voit, sur la scène de la stratégie politique, aucune  philosophie qui anime les acteurs politiques et qui devrait, pourtant,présiderà leurs projets de sociétés,  si ce n’est la seule Nouvelle Conscience que prône PIK.

Notre intellect nous permet d’acquérir la connaissance, de porter des jugements, et partant, de  distinguer le vrai du faux. Notre conscience existentielle nous permet de porter des jugements de valeur, en référence aux normes établies, et de distinguer le bien du mal. En transposant, d’emblée,ces facultés sur le terrain politique, nous estimons qu’après un demi-siècle d’exercice de la souveraineté nationale et de la gestion des affaires publiques  qui, au demeurant, ne s’est pas avérée concluante, nous sommes à la croisée des chemins et que nous nous  devons de marquer un temps d’arrêt pour réfléchir ;apprécier ce que nous avons fait de bien et de moins bien,  jauger les forces et les faiblesses des politiques que nous avons menées, jusqu’alors, et en tirer les conséquences de même que les enseignements qui s’imposent. Quoi de cela peut-il mettre mal à l’aise, un citoyen ; quoi de cela est duperie et  imposture? Nous comprenons parfaitement qu’en bonne démocratie l’on puisse, pour diverses raisons, combattreune idée novatrice ; c’est de bonne guerre. Notre rôle, c’est de défendre la nôtre à corps perdu ;satisfaits que nous sommes qu’elle est en symbiose avec la bonne gestion des affaires publiques et confortés par son enracinement évident.

La remise en cause est une étapejustifiée dans tout processus de développement qui se veut réfléchi et conséquent. C’est dans ce cadre que nous écrivions naguère, ces mots : « dans l’histoire politique des nations, la remise en cause s’est avérée nécessaire et  inévitable pour tout peuple qui  a voulu faire un bond en avant dans son développement.  La France a connu le siècle des Lumières. Ce fut un vaste mouvement intellectuel initié par de grands philosophes, ayant visé à combattre l’obscurantisme et les ténèbres de l’ignorance. La Nouvelle Conscience poursuit le même objectif. Les Etats-Unis ont connu le New deal ; la Chine, sa révolution culturelle ; les japonais, l’ère Meiji ; la Russie, sa Perestroïka et sa Glasnost. Et, pourquoi donc les Béninois, eux aussi, ne pourraient-ils pas écrire leur part de l’histoire d’où naitra le Bénin de leur rêve ? »

Nous ne cesserons de le réitérer,‘’Nouvelle Conscience’’ n’est pas affaire de Koupaki seul bien qu’il en soit le promoteur;ce n’est surtout pas Koupaki qui ‘’se découvre une nouvelle conscience’’ ce qui ne veut rien dire. Nouvelle conscience est un concept qui nous concerne et nous interpelle tous, simples citoyens comme personnalités politiques en quête du pouvoir d’Etat.La restitution des valeurs et des bonnes pratiques politiques qu’elle prône  dans un système où elles ont toutes foutu le camp ;comment peut-elle mettre mal à l’aise le citoyen? En fait, j’ai beau me triturer les méninges, je ne vois pas ce qu’un honnête homme peut avoir à redire au concept de Nouvelle Conscience si tant est que cette dernière pose les principes d’une politique saine et qu’elle ne fait pas office de projet de société qui, au demeurant, reste à venir.

En fait, à l’étape où nous sommes de notre histoire politique, le concept même devient un préalable et un passage obligé à tout projet de société qui se veut réaliste. Si au bout de vingt-cinq années de pratique de notre loi fondamentale, nous convenons que  son toilettage s’impose, que ne doit-on pas revoir nos pratiques politiques après plus d’un demi-siècle d’exercice du pouvoir d’Etat ? A notre sens, tout projet de société qui n’intègrera pas ce concept aura, vraisemblablement, fort à faire.

Qu’y a-t-il à remettre en cause concrètement ?

Il convient,  pour raisons tant de clarté  que de  loyauté envers le lecteur, de  lister les valeurs en décrépitude dans nospratiques politiquesafin de lui permettre de les toucher du doigt et, aussi, de ne pas le laisser dans le flou d’une condamnation de principe, vague et qu’il a du mal à cerner.Il est vrai que ce faisant, nous prenons le risque d’en omettre. Qu’importe !

En première loge, nous mettons la conception étriquée et machiavélique que nous avons de  la politique qui a très peu à voir avec sa noblesse traditionnelle et la recherche du bien-être des citoyens. Ote-toi que je m’y mette afin de prendre ma part et de m’empiffrer est, certainement, la meilleure expression pour figurer et résumer ce que nos personnalités publiques font de la politique censée gérer au mieux les affaires de la nation pour le meilleur-être du citoyen.

Les mauvais exemples des autorités dirigeantes à la population autant, l’Exécutif que le Législatif,  font tâche d’huile. L’adage populaire ne dit-il pas que le poisson pourrit par la tête ?Et l’on ne se rend pas toujours bien compte de l’impact des comportements des personnalités publiques sur la conduite des citoyens et même sur l’éducation que nous donnons à nos enfants. Lorsque le peuple  envoie ses représentantsà l’Assemblée Nationale sous une obédience bien déterminée  et, qu’une fois là-bas, ilstournent casaque pour raison d’intérêt personnel, ils enseignent la trahison et  l’opportunisme à nos enfants. Lorsque, tout juste pour pouvoir être tête de liste, ils quittent, sans état d’âme, leurparti pour passer à un autre, ilsmettent à mal la valeur fondamentale qu’est le respect des engagements pris et de la parole donnée. Lorsqu’ils invectivent,publiquement et sans ménagement, le Chef de l’Etat, les politiciens enseignent l’irrespect à nos enfants. Lorsqu’ilsacceptent ou exigent des pots de vin, ils nous convient à la tricherie, à la corruption et à l’exploitation de ce peuple dont ils sont, pourtant, censésprotéger les intérêts.

Dans certaines démocraties, l’on décline les postes de responsabilité politique que l’on vous offre, dès l’instant que l’on se reproche quelque chose et qu’il y a lieu de craindre qu’elle  soitrévélée au public. L’on démissionne de son poste quand, pour une raison ou une autre, le service dont l’on a la  charge est mis sur la sellette ; non pas  pour aller se réfugier à l’Assemblée Nationale à l’abri des poursuites judiciaires, mais en s’écartant  de toute vie publique.

Dans notre culture, nous ne nous faisons pas confiance ; la méfiance est de mise et la franchise n’a pas pion sur rue. Nous rechignons à partager ce que nous savons. Comment, alors, un pays peut-il se développer, ainsi, sans partage ni transfert des connaissances et une volonté de mutualisation des expériences entre les générations ?

Le patriotisme, clé de voute de l’unité nationale est en régression soutenue parce que l’autorité de l’Etat est en déconfiture ; les symboles de la République ont amorcé leur écroulement. Notre drapeau n’a plus la considération dont nous devrions lui être redevables et la devise républicaine est dévoyée.

La corruption sévit sous toutes ses formes: que ce soit celle des bureaux, celle des routes, celles des affaires, celle des personnalités politiques ou celle des finances publiques. Les détournements de deniers publics, les scandales financiers et les chantiers inachevés finissent de planter le décor.L’impunité demeure la règle et mention toute spéciale devrait être faite decelle au sommet de l’Etat,que favorisent des dispositions constitutionnelles, elles- mêmes.

La banalisation desactes quotidiens du citoyen conduisant à la mauvaise gouvernance. Lorsqu’au péage, je ne réclame pas le reçu de paiement, je participe, à mon corps défendant certes, mais sûrement, à la mauvaise gouvernance.

L’achat des consciences est la chose la plus ignominieuse qui puisse exister. Profiter de la pauvreté des concitoyens pour les amener à faire ce que l’on veut sous la pression morale des billets de banque n’est rien moins que honte. Et l’imminente élection présidentielle s’est déjà inscrite dans cette malheureuse dynamique, tirant avantage du fait que le financement des campagnes est laissé à la discrétion des candidats. Les plus fortunés s’achètent, alors, des consciences à tour de bras, reléguant aux oubliettes, les idées qui  devraient constituer la trame même d’une campagne électorale.  Voilà en clair, dans ses grandes lignes, le champ d’action de Nouvelle Conscience. Y a-t-il plus concret que cela ?

La démarche de la remise en cause et la force de l’expérience

Lorsque, dans le processus de remise en cause, nous utilisons la langue française, nous avons tendance à mettre l’accent sur le seul résultat que nous visons ; ce qui a, bien que commode, l’inconvénientde ne pouvoir donner la place qui convient à la manière  d’y parvenir. Considérée dans la langue de Molière, ‘’Nouvelle Conscience’’ a l’avantage de respecter les règles d’or de tout bon slogan, en termes de marketing occidental, à savoir la concision et la litote. Nouvelle Conscience !Juste deux mots  qui, en définitive, insistent sur la finalité recherchée sans mot dire sur la manière d’y parvenir. Nous ne procédons pas ainsi dans notre culture, et c’est ce raccourci, en expression française,  qui fait dire à d’aucuns, à mauvais escient, que se profile dans Nouvelle Conscience, l’idée d’une nouvelle et d’une ancienne conscience. Ridicule cela !

Considérée dans notre culture, le slogan se décompose en deux temps. D’abord la phase de l’introspection où nous rentrons en nous-mêmes pour nous poser des questions sur les actes que nous avons posés et, pour ainsi dire, dialoguer avec notre conscience . Puis, celle de la renaissanceà  laquelle nous conduit une nouvelle perception  des choses, une nouvelle prise de conscience  des choses : c’est cela  que nous appelons ‘’Nouvelle Conscience’’. En langue fon nous valoriserionsles deux temps de sa constitution et les exprimerionscomme suit : BIOHOUINEME BO VOJO pour signifier : entre en toi-même pour renaître

C’est au niveau de l’introspection que se situe donc l’impact de l’expérience dans ‘’Nouvelle Conscience’’. Nous ne pouvons remettre en cause que des actes que nous avons déjà posés et ce sont ces actes-là qui, évalués et capitalisées, constituent notre  expérience et le miroir de nos réalités. Ce sont donc les expériences qui alimentent l’introspection et qui conduisent à la renaissance ; plus l’on en a, en  matière degestion de la chose publique, mieux l’on est apte à prendre les rênes de la gestion de l’Etat. Ce n’est plus le lieu de décliner toute  l’expérience effective, tant en matière administrative que politique qu’a accumulée Pascal Irénée Koupaki, de la gestion des affaires publiques ; nous l’avons fait en maintes occasions.Pouvoir gérer les hommes en temps de paix comme en temps de crise ; pouvoir prévenir ou désamorcer les conflits sociaux pour qu’ils ne muent pas en menaces déstabilisatrices de la cohésion nationale  et n’affaiblissent pasl’autorité de l’Etat ; cela Pascal Irénée Koupaki sait le faire pour avoir donné la preuve de ses talents de médiateur efficace.

La remise en cause et le recentrage

‘’Nouvelle Conscience’’ luttera, de ferme manière, contre tous les maux dont nous venons de faire étatet qui vicient la vie politique de notre pays, en mettant l’emphase sur le bon exemple au sommet de l’Etat.Nous savons,d’ores et déjà, qu’impitoyable sera Koupaki envers son entourage immédiat quand il sera à la Marina.

‘’Nouvelle Conscience’’ nous invite à un apprentissage collectif de la vertu et nous convie à la confiance mutuelle ;  sans cette confiance qui favorise notre mental et les actes relationnels qui en découlent, le vivre ensemble est illusoire et le progrès de la société ralenti tandis que l’intérêt général est compromis. ‘’Nouvelle Conscience’’ vise à instaurer l’esprit de solidarité, de résistance aux non-valeurs et de résilience communautaire. Le sentiment d’appartenance à une république solidaire ; le souci de prendre soin les uns des autres. La solidarité est fille de la fraternité et la fraternité, composante de notre devise, devrait nous unir.

‘’Nouvelle Conscience’’ criminalisera l’achat des consciences et prendra les initiatives requises pour que l’Assemblée Nationale ne devienne pas un refuge de notoriétés négatives, mais un vivrier de signaux humanistes et de sagesses garants de la sacralité de la personne humaine et des biens communs.

Dans la mesure où elle n’est pas une affaire partisane, ses principes directeurs seront enseignés dans les écoles tout au long du cursus scolaire et universitaire, car la réforme de l’esprit est primordiale dans tout développement indépendamment de tout avantage matériel. Ce n’est pas parce que l’on augmentera les salaires que le travail sera bien fait ; la réforme de l’esprit devrait suivre, sinon précéder. Il n’est que de voir ce qui persiste au Centre National Hospitalier Universitairede Cotonou  où, il y a peu de temps, les  salaires ont été pourtantrelevés de manière consistante alors que la qualité des soins est toujours attendue.

Que l’on nous entende bien ! Tout cela est bien loin d’être vœux pieux etmanigances électoralistes d’un candidat. L’homme, je veux dire Koupaki, ne ressort pas de cette espèce. Une fois à la Marina, il commencera, vraisemblablement,par mettre en place tous les instruments qui conviendront pour arriver à ses fins, structures et mesures, tout ensemble. Ce sera une révolution culturelle en  bonne et due forme  pour assainir les pratiques politiques et faire prospérer les affaires. Il faudra laisser l’ancien train au garage et en prendre un autre, comme il aime à le dire, lui -même. Notre force, nous n’irons pas la puiser dans le CFA billets de banque qui inondent sans vergogne ni retenue aucune, la scène politique en cette période de campagne pré-électorale; notre détermination, nous l’avons déjà dans le CFA-éthique pour dire Courage, Force,  Abnégation.

Une idéologie de masse en mouvement et une prouesse multiforme

Le public qui était au stade de l’amitié, le samedi 28 Décembre dernier, pour porter ‘’Nouvelle Conscience’’ sur les fonts baptismaux, ne m’a pas donné l’impression d’avoir été débarqué en cet endroit avec la complicité ou sous la pression de billets de banque. J’y ai vu  spontanéité et communion.Dans un de ses livres bleus, le promoteur du concept attribuait déjà à ce qu’il prônait, le qualificatif d’idéologie, probablement parce qu’il avait déjà une vision claire de ce qu’il allait devenir. Que l’on en convienne ou non, l’homme voit au-delà du temps présent ; et ce talent de précurseur est, à n’en pas douter, l’atout déterminant pour qui aspire à diriger tout un peuple. Il demeurait, néanmoins, qu’à l’analyse des événements qu’engendraient, jusqu’alors,le concept de Nouvelle Conscience, je ne voyais en elle qu’une philosophie en l’absence des attributs classiques d’une idéologie. Mais tout a basculé, dans mon appréciation en ce 28 Décembre.

Le mouvement s’est structuré, rassemblant dans un même creuset tous les soutiens jusqu’à présentdisséminés, sans grande interconnexion, unpeu partout sur l’étendue du territoire national. Il s’est donné une dénominationet une identification : ‘’Rassemblement Nouvelle Conscience’’. Il a annoncé sa ligne directrice en adoptant le ‘’Pacte Républicain et d’Initiative pour l’Engagement, la Responsabilité et l’Espérance ‘’dont nous affectons l’acronyme PRIERE, du genre masculin. Un pacte, disons-nous bien ! Puis, pour couronner le tout,le mouvement s’est doté d’un hymne à la victoire de la Nouvelle Conscience. Que faut-il de plus pour créer l’union autour d’une idée qui, en définitive, constitue l’idéologie ? En somme, il s’agit d’un ensemble de pensées positives qui promeut l’excellence, le travail pour la production et l’abondance, la discipline, la négation de l’impunité et l’obligation de rendre compte.

Prouesse qu’est cette Nouvelle Conscience de se donner une idéologie demanière aussi spontanée,aussi naturelle qui n’ait pas été del’embrigadement qu’a, au demeurant,  toujours rejeté  son promoteur. Prouesse que de s’être dotée d’une idéologie alors qu’elle se refuse, tout au moins pour l’instant, le statut d’un parti politique. Prouesse encore que de parvenir à cela alors que les vieux partis sont, depuis leur création, en mal d’idéologie politique. Prouesse, que son promoteur, bien qu’ayant une expérience politique suffisante,ne soit pas aujourd’hui à la tête d’un parti. Prouesse, enfin,qu’est cette idéologie atypique, ni figée ni immuable comme les classiques, mais qui se veut en perpétuel devenir.Le substratum de ‘’Nouvelle Conscience’’, est en effet, laréforme par la remiseen cause permanente de soi et de ce que l’on fait.

En ce 28 Décembre, j’avais beau dresser les oreilles, je n’avais pas entendu Monsieur Koupakinous dire : « je suis candidat à la présidence de la République ». Je l’ai, par contre, entendu dire : « je viens mettre à la disposition du peuple, tout ce que j’ai appris des anciens chefs d’Etat et de maîtreAdrienHoungbédji »,donnant ainsi, au passage, un coup de chapeau à la nécessaire expériencedans la gestion d’un pays.  C’est là toute la dignité de l’homme, sa modestie, sa sagesse et sa pondération. Que peut-on attendre de plus ducomportement d’un homme d’Etat aspirant à devenir Chef d’Etat ?

En ce jour du 28 Décembre, il y avait au Palais des Sports, un parterre de hautes personnalités ; il y avait d’anciens ministres et des présidents d’institutions, tous dans la fleur de l’âge. Mais parmi  ce beau monde, il y avait- et que l’on me pardonne d’en faire mention- un Sage, Ministre de la République, le temps jadis, aujourd’hui écrasé par la douleur de la disparition récente d’une personne qui lui est chère, et aussi par le poids de l’âge, venu néanmoins,honorer de sa présence, la naissance du‘’Rassemblement Nouvelle Conscience ’’ et lui apporter sa caution morale. Y avait-il meilleurs symbole et garantie que ‘’Nouvelle Conscience’’ était la rencontre heureuse de toutes les générations et leur point de ralliement?

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