Sensibilisation sur la loi anti-corruption : L’Anlc informe les populations

Elus locaux et populations analphabètes de Cotonou et environ ont été sensibilisés vendredi dernier à la maison du peuple de Wologuèdè par l’Anlc sur le contenu de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin afin qu’ils n’en soient plus ignorants.

Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation grand public entamé depuis deux semaines déjà sur toute l’étendue du territoire national, l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) est allée à la rencontre des populations de Cotonou et environs dans l’après-midi du vendredi 11 décembre 2015. C’était à la maison du peuple de wologuèdè. Il s’agit notamment d’une campagne à l’endroit des élus locaux d’une part, et des populations analphabètes et les plus vulnérables. C’est une campagne sur la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin.

A l’occasion, l’animateur principal de la séance, Etienne Badou, a entretenu en langue fon, la cible sus-citée sur la corruption, ses manifestations et les sanctions prévues par le législateur. Il est revenu entre autres, sur la déclaration de patrimoine, l’imprescriptibilité des crimes, la protection des dénonciateurs, l’enrichissement illicite. De manière spécifique en ce qui concerne les élus locaux, les échanges ont porté sur la corruption en période électorale et les sanctions correspondantes respectivement. Aussi, leur a-t-il rappelé le numéro vert de l’Anlc qu’est le 81000008.

Aux dires de l’animateur de la séance, à travers cette initiative soutenue par Osiwa, l’Anlc entend sortir toutes les couches sociales de leur ignorance à propos du contenu de cette loi anti-corruption en vigueur au Bénin. «Ce n’est pas parce qu’elles sont analphabètes que la loi ne leur sera pas appliquée. Mais l’Anlc ne veut pas qu’elles soient punies dans l’ignorance» confie-t-il. Il informe de ce que c’est dans cette même optique que déjà la structure a fait traduire en huit langues nationales ladite loi dont la version fongbé a été distribuée à tous les participants à la séance de ce vendredi. Recevant son exemplaire, Mathilde Odoumonhou Houégbèlo, monitrice en langue fon exhorte ses pairs, ses élèves et toute la population à non seulement lire la loi dans son entièreté mais surtout à la mettre en application. Et c’est ce à quoi appelle Etienne Badou qui rappelle que l’idéal recherché par l’Anlc, c’est d’avoir un pays débarrassé de la corruption et où l’éthique et la morale sont les valeurs largement partagées par les dirigeants et les citoyens

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