Considéré comme l’homme de la France-Afrique de l’ère Chirac et Sarkozy, Me Robert Bourgi effectue depuis quelques jours une visite privée à Cotonou. Au détour de cette visite privée, l’avocat qui a servi de courroie de transmission entre certains chefs d’Etat africains et les présidents français Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy a accordé interview à certains confrères.
Dans cet entretien au terme d’une audience à lui accordée au palais de la Marina par le président de la République, Me Robert Bourgi a fait des confidences, notamment sur le chef de l’Etat, Patrice Talon et son challenger lors de la dernière élection présidentielle, Lionel Zinsou.
Patrice Talon, le « Pompidou béninois »
Dans les confidences qu’il a faites aux confrères, Me Robert Bourgi s’est montré très admiratif quant au président béninois qu’il a connu en 2008 à Paris avec Karim Wade, le fils de l’ancien président sénégalais. En effet, à en croire Me Bourgi, Patrice Talon, « homme neuf » au parcours exceptionnel est une chance pour le Bénin.
« Les Béninois ont cette chance inouïe d’avoir comme Président de la République l’homme d’affaires Patrice Talon », a confié l’avocat français confiant à la réalisation de l’impossibilité par le président Talon qu’il présente d’ailleurs comme le « Pompidou béninois ». « Il fera tout pour que le Bénin connaisse un nouveau départ », a assuré Me Bourgi.
Lionel Zinsou, un valet de France
Me Bourgi, dans son interview, est revenu sur l’élection présidentielle de mars dernier au Bénin et a évoqué la candidature de l’ancien premier ministre du Bénin, Lionel Zinsou. Selon l’ancien enseignant à la Faculté de droit de l’Université nationale du Bénin, cette candidature était belle et bien celle de la France. Car, explique Robert Bourgi, elle était soutenue par François Hollande. L’homme qui s’est réjoui de la défaite de Lionel Zinsou évoque la fameuse rencontre entre Boni Yayi et François Hollande qui a précédée la nomination du banquier d’affaires au poste de premier ministre.
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