En grève depuis 23 jours, les médecins en spécialité n’entendent pas démordre tant qu’ils n’auront pas satisfaction à leurs revendications.
Deux points essentiels sont à l’origine de ce mouvement de débrayage de ces agents de santé qui est à sa troisième semaine. L’augmentation de 300% de leur frais de spécialisation et la réclamation de l’amélioration du plateau technique des hôpitaux. Chose étonnante, rien de concret n’est fait au niveau des autorités pour mettre fin à ce mouvement qui fait des morts dans les rangs des malades. Pour le commun des béninois, l’hôpital de référence au Bénin, le CNHU-HKM se meurt. Ceci du fait qu’on assiste à des décès inutiles faute de plateau technique adapté. Certains observateurs pensent que ces médecins qui osent dénoncer la vétusté de leur matériel de travail sont à encourager.
Au Cnhu par exemple, bon nombre de services n’ont pas de groupe électrogène de relai, on assiste parfois à 10 heures de coupure d’eau à en croire les parents de malades rencontrés dans le centre. Le secteur de la santé est un secteur vital et il urge que les autorités écoutent ces médecins en spécialité, qui ont envie de rompre avec tous les maux qui sont dénoncés depuis des lustres. Faire la sourde oreille face aux revendications de ces médecins ne va pas arranger les choses. Le Président Talon est aussi attendu sur ce chantier qui parait tout aussi urgent que le déguerpissement des espaces publics.
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