L’opération « Source de paix » dans laquelle la Turquie est actuellement engagée a pris fin hier, Ankara annonçant la fin des hostilités après que les forces Kurdes se soient repliées sur demande turque, américaine et russe. En effet, le président Poutine a joué un grand rôle dans cette affaire, négociant un « accord de paix » avec la Turquie lors d’une réunion organisée du côté de Sotchi.
Toutefois, la Turquie a tenu être très claire. En effet, l’opération n’est que « suspendue » et certainement pas annulée. Une mise au point signée Mevlut Cavusoglu, ministre des affaires étrangères du pays. En effet, c’est au cours d’un entretien accordé à l’agence de presse Anadolu que le ministre d’État a tenu à effectuer cette petite précision.
Ankara affirme que rien n’est terminé
« Nous avons pris acte des garanties des États-Unis, aussi avons-nous suspendu l’opération. Mais cela ne signifie pas qu’elle est terminée », a ainsi lancé le ministre, en référence aux annonces américaines. En effet, c’est Washington qui a confirmé le retrait des forces Kurdes, annonçant à la Turquie que ses conditions avaient été respectées. Toutefois, pour Ankara, le retrait des forces Kurdes de la région, ne signifie pas qu’elles ne reviendront pas, certains combattants pouvant également se cacher.
Poutine, grand vainqueur
Pour rappel, le 17 octobre dernier, Turquie et États-Unis ont réussi à s’entendre sur un cessez-le-feu de 120 heures. Ce laps de temps devait permettre aux Kurdes d’opérer pour un retrait stratégique et se rendre à au moins 30 kilomètres de la frontière turque avec la région du nord-est syrien. Considérés comme terroristes, les Kurdes de la milice YPG ont été forcés d’obtempérer, ces derniers ayant été abandonnés par les États-Unis et l’Europe. Aujourd’hui, la Russie et les forces syriennes contribueront à la suite du retrait des Kurdes, durant 150 heures, avant que la Turquie ne vienne remplacer la Syrie afin d’assurer diverses patrouilles de sécurité.
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