Suite à la dernière promesse qu’ont faite les autorités de la Corée du Nord, l’administration Trump réagit. A la faveur d’une rencontre du Conseil de Sécurité de l’Onu qu’il a initiée ce mercredi 11 décembre 2019, Washington a mis en garde Pyongyang contre un éventuel essai nucléaire ou de missile balistique intercontinental.
Un « statut stratégique »
Le régime de Kim Jong Un évoquait en effet la possibilité de faire un «test très important» qui aura le mérite de changer le «statut stratégique» de son pays. Cette annonce fait également suite à l’ultimatum donné par la Corée du Nord aux Etats-Unis pour faire des propositions dans le cadre des négociations sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne qui sont restés au point mort depuis le mois de février.
Un objectif et non une échéance
Face à tous ceci, l’administration Trump répond et appelle le Conseil de Sécurité à se tenir prêt. Pour l’ambassadrice américaine à l’ONU, Kelly Craft, « les États-Unis et le Conseil de sécurité ont un objectif – pas une échéance ». Elle a poursuivi son intervention en demandant aux autorités nord-coréennes de revenir à la table de négociation.
Elle indique notamment que son pays est prêt « à se montrer souples » dans une approche de résolution pacifique de leur différend. « Nous ne pouvons agir seuls, la Corée du Nord doit prendre la décision difficile mais courageuse de travailler avec nous » a-t-elle ajouté tout en faisant remarquer que de nouvelles mesures pourraient être prises contre le régime de Kim Jong Un si les essais se poursuivent.
La requête de la Chine et de la Russie
De leurs côtés, la Chine et la Russie ont demandé aux Etats-Unis de montrer leur bonne foi en allégeant les sanctions qui sont déjà imposées à Pyongyang. « Il est impératif que le Conseil de sécurité revienne sur les sanctions afin d’alléger la souffrance humanitaire » du pays a souhaité l’ambassadeur chinois. Pour le diplomate Zhang Jun, c’est « un environnement propice au dialogue ».
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