Aux USA, le président américain Donald Trump ne semble pas être prêt à s’attaquer aux symboles du pays, dénoncés par les manifestants Black Lives Matter. De fait, ce dernier s’est prononcé en défaveur d’un changement de nom des bases militaires américaines, faisant directement référence à des généraux confédérés.
Toutefois le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, semble y être plutôt favorable. En tout et pour tout, se trouvent sur le sol américain, pas moins de 10 bases qui célèbrent des militaires sudistes. Ces derniers ont officié au cours d la guerre de Sécession, qui a opposé le nord et le sud des États-Unis, entre 1861 et 1865. Cette guerre était motivée par des questions raciales, autour de l’esclavagisme.
Le président américain, contredit par Mark Milley
La décision de modifier les noms de ces bases intervient dans un contexte houleux, marqué par la mort de George Floyd, afro-américain de 46 ans, probablement asphyxié par un policier. Son décès a suscité une vague d’indignation, qui n’a pas faibli depuis. Interrogé à ce sujet, Mark Milley a rappelé que l’armée était également concernée par cette situation, d’autant qu’il s’agit d’une des institutions dans laquelle les minorités sont les plus représentées.
Les bases américaines, renommées ?
En allant au combat, ces derniers s’entraînant dans des bases, telles que Fort Hood, Fort Bragg du nom d’hommes qui ont pu réduire en esclavage une partie de la population noire américaine. Aux yeux du chef d’état-major, il faudrait que les symboles mis en avant soient plus rassembleurs, moins clivant. Le chef du Pentagone, Mark Esper, semble sur la même longueur d’onde, affirmant qu’il n’était pas contre l’idée d’étudier un changement de nom. De quoi accentuer toujours un peu plus la pression sur les épaules du président américain, critiqué pour son inaction sur le sujet.
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